Avant propos
Nous sommes au 21ème siècle : le siècle des lumières et la renaissance sont passés. Nous, en tant que documentaliste ou bibliothécaire, nous devons nous demander que soit ce que ce siècle a apporté comme innovation dans notre domaine par rapport au 19 ème siècle par exemple. L’utilisation du mobile portable dans la vie de tous les jours permet de comparer le 19ème siècle et le notre sans compter les améliorations sur le plan informatique.
L’informatique permet l’automatisation de la plus grande partie de nos tâches. Ainsi contrairement au siècle passé lorsque nous entrons dans les bibliothèques modernes nous voyons des ordinateurs un peu partout.. Au Cameroun beaucoup de nos bibliothèques ne comprennent pas le bienfondé de l’informatisation.
Certaines se hâtent de mettre des ordinateurs un peu partout dans la bibliothèque mais le « travail de fonds n’ est pas entamé ». Beaucoup se perdent dans des concepts théoriques de formation du personnel, formations qui ne durent parfois que deux ou trois jours et après trois mois un des employés ou plutôt 90% des bibliothécaires formés seront incapables de former une autre personne. Mais ce n’est pas le sujet de cet article. Cet article nous permettra de mieux appréhender l’utilité de l’informatisation dans une bibliothèque. Nous voulons montrer qu’il est important d’informatiser sa bibliothèque pour s’arrimer aux nouvelles technologies exploitables.
1) Pourquoi informatiser une bibliothèque ?
Dans un processus de gestion manuelle de la bibliothèque, 10 outils sont nécessaires :
· 4 outils pour gérer les documents : l’inventaire, le catalogue « auteurs », le catalogue « titres », le catalogue« sujets »
· 3 outils pour gérer les prêts : la fiche d’inscription du lecteur, la pochette de transaction, la fiche de prêt du livre
· 3 outils pour tenir les statistiques : la feuille de brouillon, les grilles mensuelles, le récapitulatif annuel.
Une gestion informatisée peut gérer toutes ces fonctions avec seulement 3 outils : le fichier des notices bibliographiques, le fichier des exemplaires, le fichier des lecteurs.
2) L’informatique fait-elle gagner du temps ?
L’informatisation prend du temps au départ (formation, paramétrage, saisie rétrospective) mais permet ensuite des gains de productivité (exemples : prêts, statistiques) et surtout une amélioration de la qualité de la gestion (exemples :
recherche documentaire, lettres de rappel, rapport d’activité, dépouillement de périodiques, etc.). Le gain de temps se fait ressentir lorsqu’un usager a besoin d’un document pour obtenir une information curiale. A ce moment il va interroger la base de données pour trouver le document. Imaginez un seul instant s’il fallait trouver le document manuellement ou en parcourant chaque étage pour un bibliothèque de 300000 documents.
3) Ce que l’informatisation ne résout pas
On ne peut se dispenser du savoir-faire indispensable à la bonne gestion de toute bibliothèque : il faut savoir choisir les documents, les cataloguer et les indexer. Il faut former le personnel à l’utilisation de ces nouvelles technologies. Il y aura cependant des tâches qui ne seront pas informatisées malgré le fait que des logiciels tels que ELECTRE s’évertue à fournir une liste de documents catalogués.
4) Quelques erreurs à éviter
· acheter le matériel puis différer l’achat du logiciel : le matériel se périme et n’est plus adapté à la dernière version du logiciel choisi. De même il vaut mieux suivre les recommandations du fournisseur de logiciel pour l’achat de matériel.
· fabriquer un système « maison » qui pose notamment des problèmes de portabilité (impossibilité de récupérer la totalité des données pour une récupération sur un autre logiciel)
· récupérer un vieil ordinateur que la mairie vient de réformer ou acheter un matériel d’occasion.
5) Comment fonctionne une bibliothèque informatisée ?
· Les fichiers se composent d’enregistrements (un enregistrement = une notice bibliographique, un exemplaire ou un emprunteur), structurés en champs (un champ = zone de la collection, le statut de l’ouvrage, la profession du lecteur)
· Le fichier des notices bibliographiques comprend les données suivantes : numéro de notice, titre, auteur, année d’édition, collation, collection, vedettes matières, indices systématiques, numéros des exemplaires liés, compteurs pour les statistiques
· Le fichier des exemplaires comprend : numéro d’exemplaire (reporté sur code-barres livre), numéro de notice liée, bibliothèque, section, cote, numéro de l’emprunteur actuel, date du prêt actuel, compteur pour les statistiques
· Le fichier des emprunteurs comprend : numéro d’emprunteur (reporté sur code-barres carte lecteur), nom, adresse, sexe, année de naissance, catégorie socioprofessionnelle, date d’inscription, droit au prêt (nombre de documents et durée), numéros des exemplaires empruntés, compteurs pour les statistiques.
· Il existe des fichiers annexes : qui peuvent gérer d’autres informations (exemple : le fichier des fournisseurs) ou qui garantissent la cohérence des informations saisies (les fichiers d’autorités).
· Le code-barres (sur étiquettes exemplaires et sur cartes d’emprunteurs) n’est qu’un numéro à lecture optique (il peut être tapé au clavier) et ne contient aucune autre information.
· Les traitements réalisés par un système informatique utilisent un ou plusieurs fichiers principaux, entre lesquels ils établissent des liens : le catalogage crée (ou récupère) une notice puis la lie à un ou plusieurs exemplaires, le prêt lie un emprunteur avec un exemplaire, la recherche documentaire choisit une notice bibliographique à partir de l’un de ses champs et l’affiche avec ses exemplaires liés et leur disponibilité, l’édition de lettres de relance consiste à rechercher les exemplaires dont la date de retour est dépassée puis à rechercher les emprunteurs liés à ces exemplaires.
· L’OPAC (Open Public Acess Catalogue) est un module de recherche documentaire accessible au public.
La rédaction d’un cahier des charges permet de choisir parmi les offres du marché, la solution la plus proche de ses besoins. Il doit définir les besoins autour de 3 données essentielles :
· le « noyau dur » des fonctions à informatiser en deçà duquel la solution ne peut pas fonctionner : la gestion des notices bibliographiques, des exemplaires et des emprunteurs. Pour les petites bibliothèques, qui ne possèdent Page 2 Informatiser la bibliothèque généralement qu’un exemplaire de chaque livre, on peut accepter que le fichier des exemplaires ne soit pas distinct de celui des notices bibliographiques à condition de retrouver tous les champs nécessaires.
· les exigences locales : taille de la bibliothèque (nombre maximal d’emprunteurs, de notices et exemplaires, de postes de travail), diversité des supports (documents sonores, vidéos), exigences qualitatives (type de recherche, auteurs secondaires, statistiques), modules supplémentaires (importation de notices bibliographiques à partir d’un cédérom, gestion des acquisitions, bulletinage des périodiques, catalogue sur Internet), possibilité d’exporter les notices au format Unimarc et ISO 2709, références du fournisseur (nombre de bibliothèques clientes, ancienneté de la société, proximité géographique), prix du logiciel (version monoposte, réseau), modalités et coûts de la maintenance.
· la compatibilité avec le système de la bibliothèque départementale : possibilité d’importer, à partir d’une disquette, selon les normes Unimarc et ISO 2709.
Conclusion
Au terme de cette analyse, nous pouvons dire que notre mission est très noble et mérite un certain professionnalisme quant à la satisfaction des usagers. Les usagers aimerai entrer en possession d’une information particulière et précise à l’instant T. Ils sont de plus en plus exigeants et c’est à nous de ne pas les décevoir. Le message ne s’adresse pas souvent à nous les professionnels parce que tous, nous sommes motivés par un désire de développement de nos institutions. Le message nous est adressé pour nous fournir quelques pistes d’argumentation et aux dirigeants de nos structures pour que nous puissions arriver à nos fins.
Ainsi il ne s’agit pas d’ « informatiser pour informatiser », il faut déceler le besoin et les unités à informatiser d’où le choix des logiciels. Le livre électronique ne remplacera jamais la version imprimée quoique l’on dise, de même l’ordinateur ou un robot ne remplacera jamais certaines tâches du bibliothécaire. Nous accusons toujours les dirigeants mais avons-nous fournit les bons arguments ? Paris et Rome ne se sont pas construits en un seul jour la persévérance est de rigueur.
EYANGO MOUEN FABRICE
INSPECTEUR DE LA DOCUMENTATION
BIBLIOTHEQUE UNIVERSITE YAOUNDE I
Formation
L’Association des Jeunes Amis Solidaires pour l’appui au développement et la vulgarisation des Technologies de l’information et de la communication en milieu rural (AJASADER), en partenariat avec le Goethe-Institut de Yaoundé, se proposent d’organiser du 29 au 31 Mars 2011, un séminaire de renforcement des capacités des personnels des bibliothèques scolaires sur le thème : « Techniques d’animation d’une bibliothèque scolaire: Enjeux pour la valorisation de la bibliothèque et le développement de l’activité de lecture en milieu scolaire». Pour ce faire un appel à communication est lancé et sera clos le vendredi 18 mars 2011. (ajasader1@yahoo.fr)
APPEL A COMMUNICATION
« Techniques d’animation d’une bibliothèque scolaire: Enjeux pour la valorisation de la bibliothèque et le développement de l’activité de lecture en milieu scolaire. »
Si nos admettons que la bibliothèque ne vit que par les activités d’animation ; les responsables en charges des bibliothèques scolaires, ont –ils le souci d’aller à la conquête d’un nouveau lectorat, d’être présents et utiles à leurs communautés éducatives respectives ? Voilà un défi qui attend toutes les bibliothèques, petites et grandes, spécialisées et généralistes.
C’est sous ce thème général que nous sommes à la recherche de conférenciers à même d’illustrer comment :
1. Améliorer l’efficacité des employés des bibliothèques dans leur travail au quotidien.
2. Promouvoir l’animation de la bibliothèque auprès d’un public de non professionnels ou de para-professionnels travaillant dans des bibliothèques scolaires.
3. Animation et l’utiliser des TIC dans la bibliothèque.
4. Comprendre les besoins des usagers et évaluer les services offerts pour y réagir favorablement (sondages, audits informationnels, tests d’utilisabilité, indicateurs de performance, etc.)
Vous l’aurez deviné, c’est un Séminaire que nous voulons dynamique, pratique et rassembleur. Pour y arriver, il nous faudra des conférenciers de tous les milieux et de tous les horizons. Veuillez trouver ci-contre une proposition de guide pour l’appel à Communication.
NOMS……………………………………………………….
PREMONS…………………………………………………
FONCTIONS………………………………………………
ORGANISME……………………………………………..
ADRESSE (téléphone, E-mail)………………………..
Titre de la communication………………………….
RÉSUMÉ ANALYTIQUE : (tracez les grandes lignes de votre communication et résumez explicitement)
GENRE DE PRÉSENTATION - ATELIER/TABLE RONDE (durée entre 20-60 minutes)
SUPPORT REQUIS POUR LA PRÉSENTATION (équipement,) : veuillez préciser Texte de présentation fourni avant le séminaire (pour distribution sur place) :
Le comité organisateur
Rapport de stage effectué à l’Agence Franco-Camerounaise de DSCHANG
L’ALLIANCE FRANCO-CAMEROUNAISE DE DSCHANG
LES SERVICES PUBLICS DE LA BIBLIOTHEQUES DE L’AFC
1. – Les services publics
– Aménagement des collections
– Le système de prêt
– Promotion et animation
2. – Les services d’information.
– Collections
– Organisation
– Utilisateurs
3. – Service spécial.
– Autorités locales
- Communautés
4. – La bibliothèque publique pour les enfants.
– Les écoles
– La section enfantine
5. – Administration
PRESENTATION DE L’ALLIANCE FRANCO-CAMEROUNAISE DE DSCHANG
A Dschang, l’Alliance Franco-Camerounaise est située à côté du lac municipal ou au lieu-dit pont du plaisir elle partage ce lieu sensible avec le musée des civilisations. Elle est la seule alliance créée dans un chef lieu de département tout comme l’Université de Dschang, d’ailleurs. L’Alliance occupe une superficie de 5313 m2. Cet espace appartient au domaine privé de l’Etat. Il est loué à l’Alliance au franc symbolique, pour une durée de 50 ans, renouvelable par tacite reconduction.
3 bâtiments composent l’Alliance :
- La cafétéria située à l’entrée du domaine.
- Le bâtiment principal où sont logés les bureaux, la médiathèque dont la bibliothèque enfants, la bibliothèque adultes, la presse numérique et sur support papier, le cybercafé et un espace tenant lieu d’espace de consultation de la presse, de réunion et de cours.
- La salle polyvalente est d’une capacité assise de plus de 200 places et porte le nom de Manu Dibango. Elle a été inaugurée en 2004. En plus des spectacles, certains ateliers y sont logés.
Date de création : 1992
Adresse : BP 117 Dschang - Cameroun
Téléphone : (237) 33 10 66 35/96 22 32 53 / 76 29 35 64
Courriel : afcdschang@yahoo.fr
Fonctionnement de l’AFC et informations pratiques
Tarifs d’adhésion
Scolaire et sans-emploi: 2000 FCFA Étudiant : 2.500 FCFA Adulte : 5.000 FCFA Bienfaiteur : 15.000 FCFA et plus.
Pour obtenir une carte annuelle d’abonnement qui donne accès aux services de la médiathèque et à certaines activités à des tarifs préférentiels (spectacles, cinéma...), prévoir une photocopie de la carte nationale d’identité (celle des parents est exigée pour les mineurs) et celle de la carte universitaire ou scolaire. Nombre de membres : 1250 à jour de leur cotisation.
Tarifs spectacles
Adhérent : 300 FCFANon adhérent : 500 FCFA /Cinéma –musique - théâtre – danse Point Internet : 200 FCFA/l’heure
Horaires d’ouverture
Administration : de lundi à vendredi de 9h à 12h et de14h à18h Médiathèque et Cybercafé : lundi de 13h à 18h de mardi à vendredi de 9h à 18h et samedi de 9h à 16h.
Location salle et matériel
L’AFC Dschang offre aux associations, organismes privés, publics et autres la possibilité de louer sa salle d’une capacité de 200 places assise, son éclairage, son rétroprojecteur, son projecteur de diapositives, ses instruments de musique, son matériel de sonorisation en salle ou en plein air, à l’Alliance ou ailleurs pour diverses manifestations.
Tarifs
salle + 150 chaises + sono (en journée) = 30 000 FCFA salle + 150 chaises + sonorisation (soirée) = 75 000 FCFA salle + 150 chaises + sono + instruments = 100 000 FCFA Matériel sono en extérieur et location salle : 150 000 FCFA
Festivals
Fine Country Film Festival, un festival annuel de films long moyen et court métrages.
Les Choralies, un festival du chant choral qui a lieu annuellement en décembre.
Le festival RASIPAM (Rencontre Internationale des Arts et des Spectacles par des Instruments Patrimoniaux de Musique).
Ateliers de pratiques culturelles et artistiques
- Musique (guitare, piano, solfège et chant) avec Doryl, Chef de l’orchestre de l’université.
Coût par session de 2 mois : 6 000 FCFA - Mardi, jeudi et vendredi
- Mode et mannequinât par Lobé
Coût par session de 2 mois : 2 000 FCFA - jeudi
- Cinéma par Romanus Etiendem
Coût par session de 2 mois : 10 000 FCFA – Mardi et vendredi
- Arts plastiques (dessin et peinture) par Belphégor
Coût par session de 2 mois : 5 000 FCFA – Mercredi et vendredi
- Poésie par Maurice Temdemnou
Coût par session de 2 mois : 2 000 FCFA - Mercredi
- Bruit de la plume Edouard Kemetieu
Coût par session de 2 mois : 1 000 FCFA - Mercredi
- Pétanque par Linus Téfouet
Coût par session de 2 mois : 2 000 FCFA/étudiant – 3 000 FCFA/non étudiant - Dimanche
- Karaté par Fabrice Nkouadjio
Coût par session de 2 mois : 6 000 FCFA/étudiant – 12 000 FCFA/non étudiant – Lundi et dimanche
Coût par session de 2 mois : 2 000 FCFA – Samedi et dimanche
- Danse patrimoniale (danses traditionnelles camerounaises) par Doudou Pajeto
Coût par session de 2 mois : 2 000 FCFA - Dimanche
- Lecture et heure du conte à la bibliothèque enfants les mercredis.
Des clubs de lecture sont aussi créés au sein des structures scolaires périphériques pour faciliter l’accès aux livres pour élèves et enseignant à travers des cantines-brousse. L’adhésion est de 1 000 FCFA l’an.
- Bureautique (Word, Excel, Powerpoint) (40h par module donnant droit à l’adhésion à la médiathèque de l’Alliance) par Rodrigue Momo.
- Infographie avec des logiciels de montage tel Photoshop, Photofiltre, Blender 2D, 3D pour 10 000 FCFA par module – Ditaly
Cette préparation est destinée aux élèves et étudiants dans les matières au programme des concours d’entrée dans les grandes écoles du Cameroun : Ecole Normale Supérieure (1er et 2nd cycles) et ENAM (toutes filières) et gendarmerie nationale. Ces cours ont lieu tous les jours de 18h à 20h pour 10 000 FCFA/mois (Ecole Normale Supérieure) et 20 000 FCFA (l’EAM).
Personnel permanent
Joseph Noutenijeu (directeur)
- Bernard Fouedji (assistant comptable /coursier /chauffeur)
- Jean Nzugem et Berthe Kengne (médiathécaires)
- Elie Poudeu (technicien régisseur-maintenancier)
Le Conseil d’Administration
Albert Etienne Temkeng (Président)
- Jean-Claude Tchouankap (Vice-président)
- Patrick Fomen (Secrétaire Général)
- Jérémie Kamwa Kamdem (secrétaire financier)
- Noupa (conseiller)
Date de la dernière élection : 25 janvier 2012 – Durée du mandat : 2 ans
Bureau
Membres :
Patrice Tharreau
– Lucienne Ateufack
- Casimir Junior Egoué François T. Chekou
– Kenfack Roch
Bibliothèque
La bibliothèque de l’alliance franco-camerounaise de Dschang œuvre dans tous les domaines de connaissance à savoir : les généralités, philosophie, les religions ; sciences sociales, langage ; sciences pure ; sciences techniques ; arts ; littérature ; histoire et géographie.
Acquisitions
Les acquisitions permettent d’accroitre les ressources documentaires constituant les collections de l’AFC. Les documents sont pour la plus part acquis par les achats et des dons. Le fonds documentaire est de 5 500 livres
Le fonds allemand
Ce fonds est constitué des documents rien qu’en langue allemande et le volume est de 220 livres. La consultation se fait uniquement sur place.
– LA BIBLIOTHEQUE de l’AFC ET LES ENFANTS
A l’AFC, le service en direction des enfants se fait uniquement dans les locaux de la bibliothèque, au fond de la grande salle du rez de chaussez.
La section enfantine
La collection dans la section jeunesse comprend des ouvrages imagés pour les enfants du préscolaire, des ouvrages pour aider à l’apprentissage de la lecture, des livres de la littérature classique, des ouvrages de fiction pour aider à développer l’imagination et la créativité, un important fonds documentaire et des ouvrages devant aider les adolescents dans le choix de leur futur métier (Biographies de gens célèbres dans différents corps de métiers) sans oublier toute la littérature culturelle concernant aussi bien leur environnement propre que le monde extérieur.
La collection de ces services englobe principalement des répertoires d’adresses, des annuaires, des encyclopédies, des dictionnaires, des ouvrages de synthèse de bonne qualité dans les principaux domaines de la connaissance, sans oublier une proportion raisonnable de revues et journaux d’informations courantes (politiques, sportives, culturelles, économiques, vulgarisations scientifiques, éducatives) un peu négligés.
Communication
Les documents sont communiqués selon les besoins des usagers.
Prêt
- Prêt à domicile : deux livres pour une durée de 14 jours
- Consultation sur place : pas plus de deux documents par personne
Les journaux aussi sont consultés sur place et à domicile au même titre comme les livres.
Conditions d’emprunt :
La plupart des livres de la bibliothèque peuvent être empruntés. Chaque membre a la possibilité d’emporter à la fois un document de son choix pour une durée de sept jours renouvelable une fois
Echanges interprofessionnelles
L’accueil fut des plus conviviaux ; nous avons été accueilli par le responsable de la médiathèque de l’AFC de DSCHANG < Jean NZUGEM> bibliothécaire professionnelle qui nous a briefé sur l’esprit du travail dans le dit centre.
L’objectif de notre programme était basé sur les échanges c’est-à-dire la façon dont il traite les documents, physique et intellectuel et la communication de ceux-ci.
Pour le traitement intellectuel, le médiathécaire utilise comme outils la classification décimale Dewey.
Après avoir traités les ouvrages, il leurs attribues une cote alpha numérique à chacun des documents pour le repérage facile et immédiat sur les rayons.
Aménagement des collections
L’aménagement des collections à l’alliance franco camerounaise Dschang se fait en séparant dès le début les ouvrages destinés au prêt, de référence, pour la consultation sur place uniquement, et le matériel destiné à la section enfantine ; à l’intérieur de chaque catégorie les documents sont rangés par sujet avec une subdivision alphabétique des auteurs ou des titres pour les anonymes.
Evaluation de l’échange
Cet échange nous à été d’un grand apport, notamment dans la manière d’accueillir les usagers, la gestion électronique des documents qui était la phase la plus importante pour nous.
Remarques et suggestions
Remarques
Nous avons remarqués que les usagers de la bibliothèque de l’AFC sont la plus part, des étudiants chercheurs de sexe masculin et ne sont pas former pour la recherche documentaire en ligne. En outre, le public n'est pas suffisamment informer des services qu’offre la médiathèque. Les enseignants y viennent aussi. Le centre offre bien de place assise pour la recherche en ligne. La connexion au réseau internet n’est pas très facile, chose qui a découragé les usagers à venir faire des recherches dans le dit centre. Le fonds allemand est beaucoup consulté mais ne se prêt pas. Le manque d’entretien pour Le personnel qualifié.
- Il faudrait penser à Traiter et à conserver les périodiques (informations rétrospectives) sur une période allant de 2 à 5 ans.
- promotion de la bibliothèque.
- développement et amélioration du service
Le service de référence non distinct des autres services fournis aux lecteurs se tient à la banque de prêt : c’est le cas de la bibliothèque de l’AFC de Dschang.
Les services d’information occupent un coin distinct de la salle de lecture : aménager le coin de référence avec un bureau de 2 m de long, une centaine d’ouvrages sur des rayonnages près du bureau comportant des usuels de référence, revues, annuaires, répertoires concernant la ville et le pays, cartes routières…
L’emplacement du bureau d’information ne doit pas être trop éloigné de l’entrée principale, du catalogue général et du fonds documentaire de la bibliothèque.
Suggestions
Pour que le service de référence soit efficace :
- améliorer financièrement la situation du personnel pour un rendement meilleur
- Il faudrait penser à traiter et à conserver les périodiques (informations rétrospectives) sur une période allant de 2 à 5 ans.
Nous avons proposé d’ajouter aux activités de la bibliothèque pour enfant au moins la distribution de livres dans les écoles du primaire et du secondaire.
- promotion de la bibliothèque.
- développement et amélioration du service
• Bloquer tous les sites de Tchat et bien d’autres, car l’Internet est essentiellement disponible pour les recherches en ligne.
• la prise de conscience des responsables de l’AFC de l’importance documentaires en tant que mémoire collective de l’information ;
• élargir le champ d’information non seulement par les dons de documents dans des écoles et colleges…
• aménager les services de la documentation digne de ce nom ;
• Augmentation du personnel à la taille de cette structure ;
• Faire une installation adéquate, améliorer la connexion internet et formé les usagers à faire la recherche documentaire.
Permettre aux étudiants de prêter également les documents du fonds allemands.
Conclusions
Nous avons tout au long de notre passage à l’AFC compris l’étendu des défis auxquels sont confrontées les professionnelles de l’information et de la communication à l’ère numérique. Pour réussir dans leur mission ils doivent multiplier les échanges, séance de travail. Ces défis ne sont pas facultatifs : s’ils n’élaborent pas des solutions pour les besoins en information documentaire, ils perdront en influence et en légitimité. Mais s'ils répondent à un niveau stratégique, en se repositionnant institutionnellement et professionnellement, leurs perspectives serontt bonnes. Pour ce faire ils doivent acquérir de nouvelles compétences - et apprendre à travailler avec ceux qui ont les mêmes compétences nécessaires à la gestion des documents électroniques. Par-dessus tout, ils doivent savoir comment influencer les métiers de la documentation.
Abadcam : Un nouveau bureau exécutif
L’association des bibliothécaires, archivistes, documentalistes et muséographes du Cameroun (ABADCAM) a tenu une assemblée générale le 28 juillet dernier au petit amphi de l’Enam. L’un des points majeurs de ces assises post BSLA de l’IFLA, aura été l’élection d’un nouveau bureau. Le président Njock Jérôme qui aura tenu les rênes de l’association pendant ces cinq dernières années n’a pas postulé à sa propre succession.
L’examen des statuts ayant été renvoyé à une prochaine assemblée selon la volonté des participants, il ne restait donc plus un seul centre d’intérêt : l’élection d’un nouveau bureau pour un mandat de deux ans. Ainsi trois listes conduites respectivement par Alim Garga, Gotobo Gotobo et Dr Bikai ont sollicité les suffrages des électeurs.
Au terme du vote, la liste d’Alim Garga a été déclarée élue. Il faut d’une manière générale saluée l’esprit de convivialité, de saine compétition et de responsabilité et d’union qui a prévalue durant les travaux de l’AG.
Le nouveau bureau exécutif de l’Abadcam se compose ainsi qu’il suit :
Vice présidente : DR Rosemary TCHAFACK
Secrétaire Général: Michel GUECHOUN
Secrétaire Général Adjoint: Claude TENKEU
Trésorière: Bernadette TCHAKOUANI
Trésorière Adjoint: EDNA
Commissaire aux comptes: ANGUISSA Martin
Une Assemblée Générale bien représentée
Martin Anguissa
Bibliothèque du Centre culturel
Francis Bebey (Yaoundé)