COOPERATION
BIBLIOTHEQUE DU CENTRE CULTUREL FRANCIS BEBEY A YAOUNDE ET LA MEDIATHEQUE DU CARFRAD A
DOUALA
PROJET DE DON DE LIVRES A LA MEDIATHEQUE DU CAFRAD PAR LES
EDITIONS IFRIKIYA DE YAOUNDE A L’INITIATIVE DE LA BIBLIOTHEQUE DU CENTRE
CULTUREL FRANCIS BEBEY
CEREMONIE DE REMISE D’UN DON DE
LIVRES A LA MEDIATHEQUE DU CAFRAD
ALLOCUTION DE MONSIEUR
MARTIN ANGUISSA, REPRESENTANT MONSIEUR JEAN-CLAUDE AWONO, DIRECTEUR DES
EDITIONS IFRIKIYA ET DU CENTRE CULTUREL FRANCIS BEBEY
DOUALA, BEPENDA-CASMANDO, CAFRAD, LE SAMEDI 09 FEVRIER 2013
Monsieur le Coordinateur
du Cafrad
Monsieur le médiathécaire
du Cafrad
Mesdames et Messieurs
les responsables du Cafrad en vos différents grades et titres respectifs
D’emblée, je remercie
monsieur le coordinateur pour son mot de bienvenue et ses paroles aimables en
l’endroit de la structure qui me délègue pour cette cérémonie, sans oublier ses
propos de coopération fructueuse entre nos deux structures.
C’est un grand plaisir
pour moi, à la suite du coordonnateur,
de prendre la parole au nom du directeur de Ifrikiya et du centre culturel
Francis Bebey
(CCFB), qui m’a fait
l’honneur de bien vouloir le représenter à cette importante cérémonie à laquelle il aurait voulu personnellement prendre
part. Il m’a donc chargé de vous adresser ses sincères excuses et regrets,
ayant été durement frappé par un deuil.
Cela dit, je m’en
voudrais de ne pouvoir exprimer ici l’émotion
qui me traverse en ce moment de me retrouver à Bependa-Casmando, dans ce quartier où j’ai obtenu mon CEPE en
1986 à l’Ecole de la Fraternité. Et où j’ai résidé pendant trois années de
suite. A cette époque tout était réuni
pour échouer socialement. Aujourd’hui on parle d’enfants soldats, nous étions un groupe d’enfants bandits, dans tous les coups de notre âge, qui vous
conditionnent et vous conduisent inconsciemment au grand banditisme. Nous étions
aussi des enfants au génie incomparable de footballeur, sur ce terrain attenant
ou dans les rues du quartier.
Revenir sur les pas de
mon enfance dans cette maison d’alors
dont nous n’eûmes que le mirage des bals des grands pour lesquels on se donnait un malin plaisir d’y
faire exploser nos pétards - y séjourner donc dans ma posture d’acte de
contribution à votre œuvre salutaire, m’amène à dire humblement merci à Dieu. Nous n’eûmes donc pas de Cafrad qui
sauve aujourd’hui ceux de l’enfance, de l’adolescence et bien plus, et au-delà du quartier.
La cérémonie qui nous réunit en cette matinée aurait du ce tenir l’année dernière.
Quelques conjectures et la fragilité de
notre centre ne nous ont pas permis d’être
diligents comme nous l’aurions souhaité.
Monsieur le coordinateur, merci de nous avoir fait confiance et d’avoir
été patient. Le projet qui prend corps ce jour est une idée qui a germé dans la
médiathèque du Cafrad alors que j’y effectuais un stage d’observation grâce au
Goethe Institut à travers son Programme
d’appui aux échanges professionnels des bibliothécaires. Avec monsieur Mbitkui,
je me suis imprégné des missions et activités de la médiathèque ainsi que de
ses difficultés. Ayant de commun accord identifié le besoin de renforcement du
fonds de littérature générale de la médiathèque, je lui ai promis de soumettre cette
nécessité au directeur des éditions Ifrikiya qui n’y a trouvé aucune objection et m’a donc chargé du pilotage du projet. Je voudrais dire merci à
monsieur Mbitkui pour son sens de l’accueil, de dévouement et de compréhension tout au long de
la parturition de ce projet. Lui qui a eu l’occasion de visiter notre très
modeste bibliothèque du CCFB, au quartier Melen, montée du parc national, lieu
dit dépôt de bois, face Noka hôtel. Il est opportun dire que le CCFB est espace
culturel créé en 2009 par l’association
La Ronde des Poètes, qui existe juridiquement depuis 1998.
S’agissant des éditions
Ifrikiya c’est une petite structure associative créé en
2007 à la faveur de la fusion trois très
petites maisons d’éditions : éditions de la Ronde, Proximité et Interlignes.
Elle publie chaque année environ 15 titres. Elle a dans son comité de
direction deux éditeurs de formation sortis de l’Esstic, comme moi, et un professeur de français des lycées
et collèges qui en assure actuellement la direction. Ils sont tous écrivains.
Moi dans une moindre mesure. N’eut été le nombre très réduit ou la rupture de
stock, nous vous auront servi tous les titres de notre maison d’édition.
De ce fait nous vous prions, monsieur le coordonnateur, de
bien vouloir accepter au nom de ma direction, notre modeste cadeau, je préfère
ce vocable à celui de don, pour votre médiathèque. Ce modeste cadeau est constitué de 52 titres
pour un total de 82 ouvrages. Il pèse environ dix kilos si je me fie à la balance de mes bras.
Les titres couvrent les genres roman, poésie, conte, nouvelle, bande dessinée,
essai, théâtre. Vous y trouverez des auteurs de renom comme le professeur Ebénézer
Njoh Mouelle, Patrice Kayo, Gaston Kelman ; des poètes de l’heure à l’instar de Anne Cillon Perri, Jean Claude
Awono, Marie-Rose Abomo Maurin ou Hervé Nkoa Essengue, un élève qui a publié à l’âge
de 14 ans en classe de 4eme.
Dans cette collection à lire aussi, entre autres, des ouvrages pointus
tels que Le désarroi camerounais, Douala
toponymes histoire et cultures ou La
plaine du Mbo. Seuls vos lecteurs en définitive jugeront.
Monsieur le coordinateur,
Aujourd’hui, nous parlons et mettons en
honneur la bibliothèque dans un quartier défavorisé. Votre présence est une marque de l’importance
que vous accordez à cette activité. Aussi je voudrais davantage défendre ma corporation,
moi qui suis le responsable de la bibliothèque du CCFB par ailleurs, avec moins
de technicité que mon confrère du
Cafrad. D’aucuns me trouveront égoïste en disant que chaque fois que vous aurez
un franc, mettez- le dans la compétitivité de votre bibliothèque donc
conséquemment dans celle du Cafrad.
Vive la coopération
entre les éditions Ifrikiya, le CCFB et le Cafrad.
Mesdames, messieurs je
voudrais avoir terminé. Je vous remercie pour votre attention.
Martin ANGUISSA
Représentant du Directeur de Ifrikiya
LISTE DES OUVRAGES
No
|
TITRES
|
AUTEURS
|
EX.
|
1
|
Le secret de Bomba
|
Kammo Melachi Francois et Vondo
Bete
|
1
|
2
|
La plaine des Mbo
|
Lam Andre
|
1
|
3
|
La vie par procuration
|
Jérémie Yakam
|
2
|
4
|
Plus sage que le roi
|
Beatrice Laure Medou
|
1
|
5
|
Quarante feuilles de l’Amour
|
Marcel Kemadjou Njanke
|
1
|
6
|
Malamine
|
Edimo et Mbumbo
|
2
|
7
|
Survivre
|
Epale-Ndika
|
1
|
8
|
Cent ans sans temps d’aimer
|
Yanick Sabze
|
2
|
9
|
Ville morte
|
Baba Aoudou Herve
|
2
|
10
|
Le devoir de juger
|
Jérémie Yikam
|
1
|
11
|
Cela vous empêche-t-il ?
|
Pierre Ngouana
|
2
|
12
|
Senteurs du crépuscule
|
Anne Rachel Aboyoyo Aboyoyo
|
3
|
13
|
Le général Blanc et la fillette Noire
|
Abia Alain Viany
|
2
|
14
|
Tourisme en République bananière
|
Valentin Ateba Abeng
|
1
|
15
|
Des prénoms comme un chapelet de cauchemars
|
Abomo-Maurin Marie
|
1
|
16
|
Villedéogramme
|
Jean-Claude Awono
|
1
|
17
|
Vent du Nil
|
Fernand Leos Ndounla’
|
2
|
18
|
Le capital contre le journalisme
|
Alexandre T. Djimeli
|
2
|
19
|
Je suis né en prison
|
Bessora et Mballa Elanga (nouvelles recueillies par)
|
1
|
20
|
Orifiques
|
Jean-Claude Awono
|
1
|
21
|
Ci-gisent larmes et sourires sur l’Etat du monde
|
Simon Etsil
|
1
|
22
|
Fleuve mélancolique
|
Simon Joël Eloundou
|
1
|
23
|
Blood city et ca va chauffer
|
Bertin Beyem Gouong
et Pondy Georges
|
2
|
24
|
Jour et nuit
|
Olivier Madiba
|
1
|
25
|
On ne décore pas les petites gens
|
François Nkeme
|
1
|
26
|
Calvaire de drépanocytaires
|
Chantal Julie Nlend
|
1
|
27
|
L’Etat et les clivages ethniques en Afrique
|
Ebenezer Njoh Moulle et Thierry Michalon
|
1
|
28
|
Le désarroi camerounais
|
Georges Courade (sous la direction de)
|
1
|
29
|
Douala. Toponymes, histoire et cultures
|
Jean Philémon et Megope Foonde
|
1
|
30
|
La maison des coups de pied
|
Vincent Olinga
|
1
|
31
|
Le mentor
|
Toukam Henri
|
2
|
32
|
Coupable
|
Toukam Henri
|
2
|
33
|
Clôture des songes
|
Ghislain Victor Njayi
|
2
|
34
|
Bouquet de cendre
|
Jean-claude Awono
|
1
|
35
|
Flaques bigarrées
|
Ndefo Noubissi
|
2
|
36
|
Racines de la conscience
|
Simon Joël Eloundou
|
2
|
37
|
Dieu n’a pas besoin de ce mensonge
|
Marcel Kemadjou Njanke
|
1
|
38
|
Le 3eme congres
|
Chantal Julie Nlend
|
1
|
39
|
Les enfants pourront attendre
|
Ernest Chuinteu
|
1
|
40
|
La lame et le couteau
|
Valentin Ateba Abeng
|
1
|
41
|
Minkul Mi Nlem
|
Marie-Rose Abomo-Maurin
|
2
|
42
|
La voix des enfants
|
Princesse Sika -Beha
|
2
|
43
|
Lumière sur la vie
|
Martin augustine Inack
|
2
|
44
|
Dans le buisson de l’espoir
|
Anne Cillon Perri
|
1
|
45
|
Walaande
|
Djaili amadou Amal
|
1
|
46
|
Sur les traces de Saer
|
Herve Madaya
|
2
|
47
|
Une vie d’orphelin
|
Valentin Ateba Abeng
|
2
|
48
|
Et votre cœur se purifie
|
Herve C. Nkoa Essengue
|
2
|
49
|
Les cendres de la cruauté
|
Kaptue Fotso Blaise
|
1
|
50
|
Louis Marie Pouka. Pionnier de la poésie camerounaise de langue française
|
Patrice Kayo
|
1
|
51
|
Pour en finir avec l’alibi racial
|
Gaston Kelman
|
2
|
52
|
Le vieil homme de la chapelle
|
Charles Tenguene
|
2
|
53
|
Horizontales
|
Guy Merlin Nana Tadoun
|
2
|
54
|
Chantanges
|
Charles Belinga b’Eno
|
2
|
55
|
Noir et Blanc.
|
Résidence d’écriture le jeune auteur
|
2
|