METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
DOCUMENTAIRE
Par Emmanuel TCHOUMKEU
Conservateur de Bibliothèques
E.mail : etchoumkeu@yahoo.fr
Qu’est-ce-que la recherche
documentaire ?
C’est une démarche systématique,
qui consiste à identifier, récupérer et traiter des éléments divers (chiffres,
bibliographie, textes…) sur un sujet donné. Cette identification des
informations est une étape indispensable à toute synthèse des connaissances et
revue de la littérature dans tous les domaines scientifiques et techniques.
Cette démarche doit être la plus pertinente possible et tendre vers
l’exhaustivité.
Objectif : Compétence informationnelle
L’objectif
visé par cette contribution est de donner aux chercheurs réels ou potentiels la
« Compétence informationnelle »
nécessaire pour accéder librement et de façon autonome à l’information
scientifique et technique qu’ils désirent obtenir pour les besoins de leurs
travaux de recherche. Par l’expression
« Compétences informationnelles »
on désigne « […] l’ensemble des compétences permettant à une personne
d’évoluer dans la société du savoir et d’utiliser l’information de façon
critique en vue de répondre à un besoin, qu’il s’agisse de résoudre un
problème, de prendre une décision, de développer ses connaissances, de créer un
document, une œuvre ou un produit ou, plus simplement, de poursuivre sa
formation[1]. »
Qu’est ce que l’ L'information scientifique et technique
L'information
scientifique et technique[2] (I.S.T.)
peut être définie comme « l’ensemble des informations produites par la
recherche et nécessaires à l’activité scientifique comme à l’industrie ».
Elle est publiée par le biais des publications
scientifiques. Les revues scientifiques sont les vecteurs principaux pour
diffuser les nouvelles connaissances après la validation de celles-ci par le
comité de relecture. Pour avoir accès à cette information scientifique et
technique, il faut disposer d'un abonnement aux revues qui les publient ou aux
bibliothèques numériques qui les hébergent. D’après une étude menée par Hans
Dillaert[3],
certaines de ces ressources sont en accès libre et gratuit, elles représentent
environ 20% de l'offre globale. Où et comment mettre la main sur ces 20% ?
Cycle d’acquisition de la maîtrise de l’information scientifique et
technique
Une étude de
l’UNESCO[4]
réalisée en 2007 met en relief onze étapes distinctes retenues pour décrire le
cycle d’acquisition de la maîtrise de l’information scientifique et technique.
Il s’agit des étapes suivantes :
·
Prendre conscience de l’existence d’un besoin ou
problème dont la solution nécessite de l’information.
·
Savoir identifier et définir avec précision
l'information nécessaire pour satisfaire le besoin ou résoudre le problème.
·
Savoir déterminer si l'information nécessaire existe
ou non, et, dans la négative, passer à l'étape 5.
·
Savoir trouver l'information nécessaire quand on sait
qu'elle existe, puis passer à l'étape 6.
·
Savoir créer, ou faire créer, l'information qui n'est
pas disponible (créer de nouvelles connaissances).
·
Savoir bien comprendre l'information trouvée, ou à qui
faire appel pour cela, si besoin est.
·
Savoir organiser, analyser, interpréter et évaluer
l’information, y compris la fiabilité des sources.
·
Savoir communiquer et présenter l’information à autrui
sur des formats/ supports appropriés/ utilisables.
·
Savoir utiliser l’information pour résoudre un
problème, prendre une décision, satisfaire un besoin.
·
Savoir préserver, stocker, réutiliser, enregistrer et
archiver l’information pour une utilisation future.
·
Savoir se défaire de l’information qui n’est plus
nécessaire et préserver celle qui doit être protégée.
Dans le cadre
de cet exposé, nous ne nous attarderons pas spécialement sur chacun de ces onze
étapes, mais nous proposerons un résumé de plusieurs méthodologies, orienté sur
deux axes, à savoir : la stratégie de la recherche d’une façon générale et
la stratégie de la recherche sur Internet.
1 - Stratégie générale de la recherche
D’une
façon générale, pour faire une recherche de l’information dans une bibliothèque
ou sur Internet, il est impératif de passer par les étapes suivantes :
Définir les besoins
Prendre un temps au départ pour réfléchir à la
formulation claire et précise des besoins permet d’affiner la requête, d’obtenir des résultats
plus pertinents. La réponse aux questions préalables aidera à choisir une
stratégie de (méthode et outils), et à établir des critères d’évaluation du
résultat obtenu. Au minimum, il faut se
poser les deux questions suivantes :
-
Qu'est-ce que je cherche exactement ?
-
Pour quoi faire ?
Pour savoir
quels documents vont m'être utiles, je m'interroge sur :
-
La nature du travail demandé : est-ce un exposé
oral, une fiche de lecture, une revue de presse, une étude de cas, un rapport,
etc. ?
-
Les consignes et les attentes de l'enseignant :
quels sont les critères d'évaluation de mon devoir ?
-
Les délais de réalisation : à quelle date dois-je
rendre mon travail ?
Ces éléments
ont des conséquences sur mes recherches, notamment en matière de :
-
Temps dont je dispose
-
Type d'informations que je dois rechercher : est-ce
que ce sont des informations historiques, statistiques, d'actualités ? Des
faits, des analyses, des points de vue ?
-
Démarche à adopter : devrai-je être exhaustif ou
synthétique ?
- Cerner son sujet
Avant de
m’engager à une recherche sur Internet, je dois réfléchir à la portée de mon sujet : Quels sont ses
contours ? Quels sont les aspects que je souhaite traiter ?
Plusieurs méthodes simples
permettent d'avoir une vision plus précise et une meilleure compréhension du
sujet. Cerner son sujet c’est :
·
Comprendre la nature, les objectifs et l’étendue
du travail à exécuter
·
Préciser la question de la recherche
·
Se lancer dans une remue méninges afin de mieux
comprendre son sujet
·
Dégager les idées importantes et les mots-clés
du sujet
·
Inclure dans les mots-clés devant servir à la
recherche les noms des auteurs qui ont travaillé sur le sujet ou sur un sujet
avoisinant.
·
Déterminer l’angle sous lequel le sujet va être
abordé
·
Formuler son idée directrice
·
Esquisser un plan provisoire de son travail
·
Réfléchir aux ressources dont on aura besoin
·
Planifier l’exécution son travail
Ce travail
préalable permet de saisir son sujet dans toute son ampleur, de faire émerger
des pistes de recherche de tenir compte des associations d'idées, des synonymes
des mots-clés, de leurs équivalents en
anglais ou français et de leurs forme au
singulier ou au pluriel.
- Interroger les outils de recherche
A ce stade, il est question
de :
-
Choisir les ressources dans lesquelles la recherche va
être faite
-
De construire des équations de recherche à partir des
mots-clés retenus
-
D’amorcer la recherche à l’aide des mots-clés à la
bibliothèque ou sur Internet
-
Juger de l’efficacité de ses équations de recherche et
les ajuster au besoin pour limiter le volume du silence et du bruit dans le
résultat de la recherche obtenu.
-
Repérer les documents et les ressources qui nous
semblent pertinents
-
Echanger et partager des idées avec différents
interlocuteurs
Sélectionner et évaluer les
documents trouvés
Sélectionner et évaluer les
documents trouvés c’est :
-
Organiser les documents (résultats de la
recherche) retenus
-
Evaluer la qualité de l’information selon des
critères posés
-
Examiner différents points de vue
-
Identifier les éléments d’information
nécessaires à son travail
-
Noter la
référence et les caractéristiques des documents retenus
Utiliser et citer les résultats
Les
résultats obtenus doivent être utilisés et cités proprement. Pour cela, il est
question ici de :
-
Lire,
écouter ou visionner attentivement les documents et de prendre des notes
-
Indiquer ses sources d’information et respecter
les règles de la propriété intellectuelle et de la vie privée
-
Organiser ses notes de manière cohérente et
ajuster son plan provisoire de travail
-
Faire le point de sa progression et reprendre
une étape au besoin
-
Analyser les informations prélevées et au regard
de la question de la recherche
-
Envisager différentes solutions permettant de
traiter son sujet
-
Synthétiser les idées et les informations
provenant de sources variées
-
Confronter les opinions et construire la sienne
selon l’objectif du travail
-
Confirmer ou reformuler son idée directrice
-
Réfléchir
à l’organisation de l’ensemble de son travail
La
méthodologie proposée ci-dessus s’appliquent aussi à la recherche documentaire
dans une bibliothèque physique.
2 - Recherche sur Internet
Quant à la
recherche spécifiquement sur Internet, il convient de parler en priorité du Web
invisible et de la recherche Intuitive
Le web invisible
Selon Guillemette Lauters[5]les
meilleurs moteurs de recherche indexent moins de 20% du web;
-
..En effet, les outils de recherche ne
référencent pas
-
les pages non html;
-
les pages non référencées;
-
les fichiers dynamiques;
-
les pages protégées par un mot de passe;
-
les bases de données;
La recherche intuitive
Lorsqu’on
recherche un site dont on connaît l’institution, la société ou l’organisation,
il est relativement facile de deviner l’adresse de ce site :
•
http://www.
•
le nom de ou l’acronyme de l’organisation
•
le domaine le plus évident :
•
.com pour une société commerciale;
•
org pour une organisation internationale;
•
be pour un site belge;
•
fr pour un site français;
•
cm pour les sites camerounais
La recherche
intuitive permet aussi de retrouver une page qui n’existe plus ou des liens
morts en coupant l’URL jusqu’à chaque /.
Les outils de la recherche sur Internet
Le
site ci-dessous[6]
nous présente un panorama des outils de recherche sur Internet en une seule
page. Le site Abondance[7] se donne
pour tâche d’analyser les moteurs de recherche disponibles sur Internet.
Quelques moteurs de recherche scientifiques
•Google scholar (http://scholar.google.fr/)
est un métamoteur qui récence des articles scientifiques approuvés ou non par
des comités de lecture. Ses critères de
recherche sont avancés plus nombreux dans sa version anglaise[8]
.Google Scholar : spécialisé dans les sites
universitaires (tous pays). La pertinence est basée sur une recherche dans le
texte intégral et sur le nombre de fois où l’article est cité « cited
by »
Scirus (http://www.scirus.com) est un métamoteur.
Il regroupe un
ensemble de bases de données qui font de lui un réservoir d’articles
scientifiques, d’ouvrages, de brevets de thèses, de résumés. Sur Scirus l’accès au texte intégral pas systématique.
Scirus dispose d’une version avancée[9] où la
recherche peut se faire à partir de plusieurs critères.
Scirus indexe le contenu de bases d’articles
de journaux électroniques, de bases de données bibliographiques, de ressources
web sélectionnées pour la qualité de leur contenu scientifique, d’une sélection
de sites web à caractère scientifique et technique
Microsoft academic search (http://academic.research.microsoft.com/)
est également un métamoteur scientifique. La recherche peut se faire dans cet
outil par auteurs, publications, sources, mots-clés, organisations.
•WorldWideScience.org (http://worldwidescience.org/ ) est un portail
mondial scientifique multilingue 80 bases de données. Son contenu tient compte
des portails de 70 pays.
•Science.gov ( http://www.science.gov/ ) est le portail des
ressources officielles scientifiques américaines (annuaire et moteur de
recherche) Il contient environ 50 bases
de données, 2 100 sites, 200 M. de pages.
•Open AIRE (Open
Access Infrastructure for Research in Europe) (http://www.openaire.eu/fr
) est un projet européen de dépôt de résultats de recherche financées
par l’Union européenne.
•FreeFullPDF (http://www.freefullpdf.com/) est une mine d’environ 80
M. de publications scientifiques en PDF (articles, brevets, posters, thèses)
Scitopia : Moteur de recherche spécialisé
en sciences qui indexe le contenu de 21 sociétés savantes, des brevets et des
rapports gouvernementaux. (+ de 3 500 000 documents
Les métamoteurs
Il convient de
signaler ici à toute fin utile quelques métamoteurs qui pour les chercheurs
méritent une attention particulière. Par une seule requête, les métamoteurs
permettent d’interroger simultanément plusieurs moteurs de recherche mais la
requête à condition que la requête soit doit simple.
Voici à titre d’exemple quelques métamoteurs
sur Internet :
Wolfram|Alpha
: http://www.wolframalpha.com/
Twingine : http://twingine.com/
Infoweb17: http://infoweb17.free.fr/Moteurs.htm
KartOO: http://fr.kartoo.com/
FINDER : L'interface ultime des
principaux outils de recherche :
MyWebSearch: http://home.mywebsearch.com/
Ce métamoteur est à lui
seul une collection de plusieurs outils de recherche. Ces différents moteurs de
recherche sont destinés à vous donner la meilleure information possible.
Zuula : www.zuula.com/
Métamoteur très adapté
pour la recherché des images, des videos, des nouvelles, des blogs,etc.
Annuaires généralistes
Les annuaires
recensent des sites et les classent par catégories
et sous-catégories; le classement est effectué par la main de l’homme et la
pertinence et la qualité des sites sont donc bien meilleures. Citons ci-dessous
quelques exemples d’annuaires disponibles sur Internet :
Annuaire des annuaires (http://www.beaucoup.com/)
•Dmoz
(open directory project) (http://www.dmoz.org/). C’est un annuaire
international qui fonctionne selon le modèle “Open source”. Il contient
environ 5000 000. de sites, 700 000
catégories, 84 000 rédacteurs bénévoles, multilingue. Cet annuaire dispose
d’une version française : www.dmoz.org/World/Français/
•Yahoo! Directory ( http://dir.yahoo.com/ ) Couvre environ 5000 000 de pages. Cet annuaire a une
orientation commerciale.
•Virtual Library (WWWWVL) : http://vlib.org/ premier répertoire du
web créé en 1991 .
•Best of the web (BOTW) :
http://botw.org/
•Les annuaires : http://www.lesannuaires.com/.
Elle recense les annuaires régionaux et
des pays d’Europe ; il sert aussi au repérage d’outils spécial
Répertoires de signets
Les
répertoires – dits aussi annuaires – sont composés d’adresses, comme il se
doit ; en l’occurrence, les adresses figurent sous la forme de listes de
liens hypertextuels qui « pointent », autrement dit qui permettent
d’accéder directement à la ressource répertoriée. Cet accès est possible parce
que le lien comporte nécessairement l’adresse URL du site où la ressource est
publiée.
Les portails
ménagent l’accès à toutes sortes de ressources dont des répertoires de liens,
des informations actualisées et des documents, rassemblés autour d’un domaine
ou d’une spécialité.
Quelques Répertoires et portails généralistes
Les Signets[10] :
Les Signets de la Bibliothèque
nationale de France proposent une sélection commentée de ressources accessibles
par Internet, choisies par les bibliothécaires de la Bibliothèque Nationale de
France. Ces ressources sont classées par
analogie avec le classement par grandes disciplines d’une bibliothèque
nationale. Mais on y trouve également les adresses des institutions chargées de
la gestion du patrimoine documentaire (Bibliothèques, centres de documentation,
Institutions patrimoniales). Les sites indiqués sont accompagnés d’un
descriptif effectué par des professionnelles de la documentation.
Virtual Library[11]
: Ce portail regroupe les
sites par grands ensembles disciplinaires. Il est consultable en plusieurs
langues : français, anglais et espagnol.
Intute – Arts and Humanities[12]
Ce portail qui n’est plus mis à jour depuis le mois de juillet 2011 répertorie
de très nombreuses ressources dans le domaine des Humanités, Lettres et Sciences
humaines, à l’initiative et sous le contrôle expert d’institutions académiques
anglaises.
•Signets des universités : http://www.signets-universites.fr/
•Signets de la France contemporaine (BPI) : http://www.bpi.fr/fr/professionnels/collections_et_services2/signets_de_la_france_contemporaine.html
•Academicinfo
: http://www.academicinfo.net/subject-guides
25 000 ressources dont de
nombreuses ressources sur les Etats-Unis.
•
BUBL : http://bubl.ac.uk/
•PINAKES : http://www.hw.ac.uk/libWWW/irn/pinakes/pinakes.html
Il couvre une cinquantaine de répertoires spécialisés
ou multidisciplinaires
Bases de données bibliographiques
Ces outils
donnent accès aux ressources suivantes :
références bibliographiques de
livres, périodiques, articles, rapports, congrès, thèses
|
•WorldCat
: http://www.worldcat.org/ . C’est le plus grand catalogue mondial. Ses références sont surtout anglo-saxonnes
•KVK : http://www.ubka.uni-karlsruhe.de/kvk.html
•Library
of Congress : http://catalog.loc.gov/
Catalogues de bibliothèques et archives et manuscrits
•Calames : http://www.calames.abes.fr/pub/
•CCFR manuscrits :
http://www.ccfr.bnf.fr/portailccfr/jsp/index.jsp
Bases de données bibliographiques •pluridisciplinaires
•ScienceDirect : http://www.sciencedirect.com/
•JSTOR : http://www.jstor.org/
•Refdoc : http://www.refdoc.fr/
•Ingenta : http://www.ingentaconnect.com/
Bases de données donnant accès au texte intégral •(bases plus ou moins
gratuites )
•Persée : http://www.persee.fr
C’est le
portail des collections de revues scientifiques francophones (revues
scientifiques, publications et séries) Environ 126 revues, 155 600 articles.
Erudit : http://www.erudit.org/revue/
•Revues.org : http://www.revues.org/. C’est le portail des revues en sciences
humaines et sociales Il gère environ 322 revues, 22 collections de livres
Bibliothèques numériques
Une
bibliothèque numérique est une collection organisée de documents électroniques
en accès libre et généralement gratuit sur Internet, associée à une interface
permettant la recherche et la consultation de ces documents. Les bibliothèques
numériques sont très variables en volume et types de documents. Citons ici
quelques bibliothèques numériques :
Bibliothèque numérique de l’UNESCO[13]
La Bibliothèque numérique mondiale met à disposition sur Internet,
gratuitement et en plusieurs langues, des ressources documentaires de grande
valeur scientifique et historique couvant tous les domaines et tous les pays du
monde.
Bibliothèques numériques en France et francophones[14]
Ce
portail de l’URFIST de Lyon répertorie un nombre considérable de Bibliothèques
numériques de la France et des pays de la zone francophone. Ces bibliothèques
numériques sont en fait des bibliothèques spécialisées couvrant de vastes
domaines de la science, des sciences sociales, des techniques, des arts et des
lettres.
•Gallica : (http://gallica.bnf.fr/)
réalisée par la Bibliothèque nationale
de France , il rassemble des collections de différentes autres
bibliothèques et centres de documentation. Elle gère environ 1,7 M. de
documents (textes, images, presse…)
•Numes : http://www.numes.fr
•Europeana
: (http://www.europeana.eu./portal/). C’est un projet européen réunissant des institutions
européennes
!
Google books (Google livres) : http://books.google.fr/
Project Gutenberg : http://www.gutenberg.org/.
C’est le plus ancien projet de numérisation ;
il contient environ 38 000 ouvrages
libres de droit aux Etats-Unis.
•Open
Library : http://openlibrary.org/
Open library
nourrit l’ambition de créer une page web pour chaque livre publié dans le
monde. A ce jour elle met à la dispose du public environ 1,1 M. de livres gratuits
•HathiTrust
: http://www.hathitrust.org/
Bibliothèque
numérique des bibliothèques universitaires américaines, elle contient
environ 10,2 M. de volumes dont 2,9 M.
dans le domaine public (50 % en anglais)
Autres bases
de données textuelles donnant accès aux articles scientifiques, pré et
post-publications, littérature grise
Archives ouvertes
•HAL[15]
(Hyperarticles en ligne) : Il s’agit ici d’un dépôt pluridisciplinaire du
CCSD-CNRS. Il est composé de plusieurs portails (génériques, thématiques,
institutionnels). Il contient environ 192 000 documents en texte intégral, de
niveau recherche
pre-prints, articles, thèses,
HDR, communications…
•OIAster
: http://oaister.worldcat.org/
Environ 25 M. de références, 1
100 participants
•Scientific Commons : http://en.scientificcommons.org/
Environ 38 M. de références, 1
270 réservoirs
•BASE (Bielefeld University
Library) : http://www.base-search.net/
Environ 31 M. de documents (75%
accessibles en texte intégral), 2 000 sources.
•DRIVER (Digital Repository Infrastructure
Vision for European Research) :
http://search.driver.research-infrastructures.eu/. C’est un projet européen de
métamoteur . Il gère environ 5,9 M.
de références, 330 réservoirs, et couvre 44 pays
•DOAJ : http://www.doaj.org/
C’est
le répertoire principal des journaux en open access ( Accès libre) et en texte
intégral. Il récence à ce jour plus de 9000
journaux, et environ 10000 articles. Le libre accès est défini comme
"la mise à disposition sur Internet de documents et de données
scientifiques et techniques que tout un chacun peut librement consulter,
télécharger, copier, diffuser, imprimer, indexer".
Archives ouvertes disciplinaires
•arXiv : http://arxiv.org/
Ce
dépôt couvre plusieurs domaines scientifiques à savoir : physique,
mathématiques, informatique, statistiques etc.
•E-LIS (
http://eprints.rclis.org/ ) s’intéresse aux sciences de l’information
•PMC PubMed Central (
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/ ) couvre le secteur biomédical et sciences de
la vie
•RePEc (http://repec.org/ )
couvre le secteur des sciences économiques (collecte d’autres archives
ouvertes)
Open DOAR (Directory of open access
repositories) : http://www.opendoar.org/
ROAR (Registry of Open Access Repositories) : http://roar.eprints.org/
Thèses
• Theses.fr :
http://www.theses.fr/ (FCT †, 65 000 thèses en préparation, 8 000 soutenues
depuis 2006 – à terme doit signaler l’ensemble des thèses soutenues)
• THESA :
http://thesa.inist.fr/fre/recherche.htm (grandes écoles de la CGE, thèses en
préparation, thèses soutenues depuis moins d’un an)
• TEL (Thèses en ligne) : http://tel.archives-ouvertes.fr/
• DART-Europe E-theses Portal : http://www.dart-europe.eu/basic-search.php
• Networked Digital Library of Theses and
Dissertations : http://www.ndltd.org/
Pour aller plus loin : Autoformation
à la recherche e l’information
L’internet met à la
disposition de la communauté scientifique des sites d’initiation à la recherche
de l’information scientifique et technique en ligne. Citons ici quelques uns de ces sites :
1 - Lycee-camus.com : http://www.lycee-camus.com/spip.php?article739
En sept points ce site donne quelques
conseils importants pour optimiser toute recherche sur internet.
Learn the Net, est un site web conçu pour
vous aider à gagner du temps et de l'argent lorsque vous furetez dans le
cyberespace.
3 - AERIS (Aide
aux Etudiants pour la Recherche d'Information Scientifique) : http://www.keyword-shop.com/
Ce site propose des cours, des exercices et
les principaux outils de recherche en ligne. Un cours complet et des exercices
sur la recherche d'information y est destinés aux étudiants universitaires
4 - Finder : L'interface ultime des principaux outils de recherche :
Le « Finder » permet, sous une seule et même interface, de
faire des recherches avancées sur 12 des principaux outils de recherche (5
moteurs généralistes, 2 annuaires généralistes, 2 métamoteurs, 2 encyclopédies
et un moteur spécialisé en sciences)
5 - Net Public : http://www.netpublic.fr/
Comme son nom l’indique, ce site a
l’intention d’accompagner le public dans l'accès à Internet
6 – Consulter
également « Cerise[16] »
sur le site de l’URFIST. Infosphere[17]
et Grebib[18]
offrent aussi des facilités pour l’apprentissage d’une recherche d’information
efficace
7 – Comment faire des recherches sur Internet : http://www.educnet.education.fr/dossier/recherccher/default.htm
8 – Un cours pour chercher sur
Internet :
9 – Une page Perso bourrée
d’adresses pour la recherche sur Internet :
10 – CERISE (Coneils aux Etudiants pour une Recherche
d’Information Spécialisée Efficace)
http://urfist.enc.sorbonne.fr/anciensite/cerise/index.htm
La Veille informationnelle /
documentaire
Nombreux sont les sites internet
qui nous intéressent et que nous souhaitons consulter régulièrement pour voir
s’il y a éventuellement de nouveaux contenus. Mais par manque de temps, nous
l’oublions parfois et certaines informations intéressantes ne nous parviennent
pas. Dans une société de l’information et du “Life long learning“ il est
important de toujours rester au courant des dernières nouveautés. C’est ce
qu’on appelle la veille informationnelle.
La veille est un « Processus continu
faisant l’objet d’une mise à disposition personnalisée et périodique
de données ou d’information-renseignement, traitées selon une finalité
propre au(x) destinataire(s), faisant appel à une expertise en
rapport avec le sujet ou la nature de l’information collectée[19] » Pour cette raison, quelqu’un
a pu dire qu’aujourd’hui, les
« meilleurs chercheurs ne cherchent pas : ils font en sorte que
l’information vienne à eux »
Il existe deux types de
veille : la veille documentaire et la veille informationnelle.
« La veille documentaire
est une activité de surveillance permanente des connaissances sur un domaine
pour y déceler des signaux révélateurs de changements importants. La veille
documentaire traque le repérage des ressources pertinentes et permet de
maintenir un flux important d’informations appropriées dans des champs
d’intérêt précis [20]»
« La veille
informationnelle est une activité organisée de collecte, de sélection et
d’analyse de l’information dans le but d’alimenter les individus en information
pertinente (analyse, études, nouvelles…) en continu [21]»
Méthodes de veille
Deux méthodes sont couramment
employées pour la veille. Ces deux méthodes sont respectivement la méthode « PULL » et la méthode
« PUSH ». Par la première méthode, l’utilisateur va régulièrement à
la source pour chercher lui-même les informations. Par la deuxième
méthode, le service envoie de façon
automatique l'information à l’utilisateur. Voici quelques détails concernant
ces deux méthodes :
La méthode « PULL »
•
C’est l’approche classique
•
Le chercheur refait périodiquement les mêmes
recherches dans les mêmes sources et va « tirer » la nouvelle
information
•
Tous les outils de recherche ne permettent pas
d’automatiser des veilles, aussi cette méthode est toujours utilisée
aujourd’hui.
•
Avantages
•
Information précise car comme l’usager doit effectuer
les recherches, il est en mesure d’écarter immédiatement les résultats non
pertinents
•
Pas d’enregistrement requis auprès d’un éditeur ou
d’une base de données
•
Inconvénients
•
Demande beaucoup de temps
•
Processus lourd et ennuyant dont on se lasse
rapidement
•
Veille irrégulière
La méthode « PUSH »
•
L’information est « poussée » de manière
automatique vers le chercheur, en fonction de ses préférences et de critères
préétablis par celui-ci. On parle de profils.
•
L’usager n’effectue plus de recherche et son rôle
consiste maintenant à évaluer l’information récupérée.
Avantages
•
Économie de temps pour le chercheur
•
Processus automatisé (peu d’efforts requis de la part
du chercheur une fois les alertes créées)
•
Signalement rapide. Choix de la périodicité :
quotidien, hebdomadaire ou mensuel selon les sources
•
Veille régulière
Inconvénients
•
Certains outils de recherche n’offrent pas encore ces
possibilités de veille.
•
Risque de se faire submerger de résultats si la stratégie
de recherche transformée en alerte n’est pas assez précise
Outils de la veille
En outre des fils RSS, grâce
auxquels on est informé automatiquement des nouveautés, il existe d’autres
services gratuits de notification de
changement de contenu d’un site internet, notamment les alertes par
mails ou par « Newsletters »
Les alertes Newsletters
Par un abonnement aux
« Newsletters » il est possible d’avoir régulièrement dans sa boîte à
lettres des « alertes mail » dès qu’il y a une nouvelle mise à jour
dans un site d’intérêt particulier. Pour cette fin, il existe un répertoire des
Newsleters : http://www.ezine-dir.com/
Les alertes mails
Il est possible de s’abonner au service des alertes de Google :
http://www.google.com/alerts?hl=fr
Le service “WatchThatPage“ (http://www.watchthatpage.com)
propose cet automatisme.
Conclusion
Au-delà de toutes ces recettes, il faut
garder en tête que la recherche sur le Web, ce n’est pas une science, c’est un
art. Seule la pratique peut faire de nous un expert.
[1]
- http://wiki.univ-paris5.fr/wiki/Comp%C3%A9tence_informationnelle
[2]
- http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid20438/les-missions-de-l-information-scientifique-et-technique.html?feuilleCSS=firefox
[4] - Forest Woody Horton, 2007, UNESCO (http://wiki.univ-paris5.fr/wiki/Comp%C3%A9tence_informationnelle )
[6]
- http://www.adbs.fr/outils-de-recherche-web-828.htm
[7]
- http://outils.abondance.com/
[8]
- http://scholar.google.com/advanced_scholar_search?hl=en&as_sdt=0,5
[9]
6 http://www.scirus.com/srsapp/advanced/index.jsp?q1=
[10]
- http://signets.bnf.fr ;
http://signets.bnf.fr/html/categories/c_011textes_num_rep.html
[11]
- http://vlib.org/
[12]
-http:www.intitute.ac.uk/artandhumanities/
[13] - http://www.wdl.org/fr/
[14] - http://jp.lardy.free.fr/pages/bibnum.html
[16]
- http://www.bibl.ulaval.ca/doelec/citedoce.html
[17]
- http:www.bibliotheques.uquam.ca/infosphere/
[19]
- Cacaly, S. Dir. Dictionnaire encyclopédique de l'information et de la
documentation. Nathan. 1997. p. 591
[20] - Bachr
Ahmed. Veille documentaire : Réaliser une veille manuelle [en ligne]. http://www.slideshare.net/bachr/veille-documentaire
(consulté 07/08/2010
[21] - Benslimane
Mouna. La veille documentaire : veille et méthodologie de veille [en ligne] http://www.slideshare.net/bachr/session-1-veille-et-methologie-de-veille
(consulté le 07/08/2010)
intéressant. Merci!
RépondreSupprimer