Nous reprenons ici une annonce du collègue Roseline Njikang Bawack Bibliothèque Centrale,
Université de Yaoundé I et ILN Cameroon Coordinator, ilnetwork.wordpress.com
Chers collègues, voici occasion à ne pas manquer.
Réseau International des Bibliothécaires (ILN) est fait aussi pour
nous au Cameroun !
Vous voulez construire votre réseau professionnel et en savoir plus
sur la bibliothéconomie dans le monde entier ?
Aimez-vous l'idée des voyages professionnels mais n'avez pas le
budget ? Le réseau International des bibliothécaires (ILN) est fait
pour vous.
Ce programme ILN est facile et aide les bibliothécaires à développer
des réseaux internationaux. Nous sommes heureux d'annoncer que la
prochaine tournée des activités de ce programme apprécié débutera en
septembre 2014. Les inscriptions pour participer à la prochaine
tournée débuteront au mois de juillet 2014 et seront clôturer le 22
août 2014 à minuit.
ILN est ouvert à toute personne dans l'industrie de
bibliothéconomie et d'information dans le monde entier. Le programme
est libre et les seules conditions pour participer sont :
Avoir une connexion internet
Etre capable de communiquer en langue anglaise
Disposer d’une heure chaque semaine
Avoir le désir d'établir des liens professionnels et d'apprendre
d’autres collègues.
Le nombre de place est limité alors inscrivez-vous dès maintenant pour
assurer votre place.
http://ilnetwork.wordpress.com/2014/07/14/international-librarians-network-applications-open/
http://ilnetwork.wordpress.com/page/2/
http://ilnetwork.wordpress.com/participate-in-the-iln/
Roseline Bawack
Bibliothèque Centrale,
Université de Yaoundé I.
Roseline Njikang Bawack
ILN Cameroon Coordinator
ilnetwork.wordpress.com
lundi 11 août 2014
jeudi 7 août 2014
• OPLM –Garoua 2014. Rapport de Anguissa Martin
RAPPORT DE
PARTICIPATION A OPLM GAROUA 2014
Par Martin ANGUISSA, Coéditeur et
Co-animateur de Bibliocamerblogspot.com. Bulletin
d’information des Bibliothèques du Cameroun
Ayant
bénéficié de l’appui du Programme d’appui aux échanges des bibliothèques du Goethe
Institute –Kamerun, j’ai participé à la 3e édition de OPLM qui s’est tenu le 27
juin 2014 à Garoua et organisé par la Bibliothèque municipale de Garoua 1er,
placée sous la responsabilité de monsieur Harouna Ahmadou Saliou Yerima
Coéditeur et
Co-animateur du blog
Bibliocamerblogspot.com, bulletin d’information des bibliothèques du
Cameroun, j’ai animé un exposé sur le
thème « Communication : pratiques en bibliothèques ». Loin d’une communication scientifique encore
moins relevant d’une enquête de terrain préalable, il s’est agit pour moi
d’amener les bibliothécaires à jeter un regard sur leurs pratiques de
communication au sein de leur structure, de les interroger et les évaluer. Ceci
enfin de pouvoir s’il y a lieu de les améliorer, les diversifier.
Mon propos liminaire s’est limité à planter le
décor, à fixer les axes de l’exposé.
Partant d’une définition schématisée de la communication (entendue comme une
mise en partage), j’ai relevé les objectifs visés par la communication
institutionnelle d’une part et la communication « produit » d’autre
part , en spécifiant chaque champ. Poursuivant mon intervention, j’ai dégagé
les orientations de la communication media et celle hors media, et évoqué le rôle des acteurs de
la communication et les outils. Au demeurant, ce petit tour d’horizon m’a permis d’insister sur l’importance pour chaque bibliothèque de bâtir un plan et
des stratégies de communications adaptée à la spécificité de chaque structure
et à son environnement.
Au cours des
échanges qui ont suivi mon propos liminaire, il en ressort que les
bibliothèques ont une activité de communication embryonnaire, donnant plus de
pace à la communication interpersonnelle
où la position du bibliothécaire
est dominante sur celle de l’usager. Les
expériences des bibliothèques font ressortir que leurs actions de communication
sont menées par à coups, spontanément, sous la pression de l’urgence lorsqu’un
intérêt escompté le recommande. Sur les
pratiques de communication, au-delà de la communication interpersonnelle,
relevons en quelques unes qui ont fait l’objet de discussion.
-Le CAPS de
N’Gaoundéré a souvent fait recours au communiqué de presse, diffusé à la radio.
-La
bibliothèque de Garoua 1er a
créé un compte Facebook mis à jour quand c’est nécessaire. Sa signalétique
extérieure et intérieure renseigne et positionne en première ligne l’American Corner, fruit de son
partenariat avec l’Ambassade des Etats-Unis d’Amériques.
-La
représentante de la Régionale, archiviste, a relaté comment la communication
avec sa hiérarchie, lui a permis de démontrer l’importance stratégique des
archives dans cette entreprise.
-L’association
SEED de Christophe Tatdja a déployé son visuel au lieu de la rencontre de OPLM,
ce qui aurait pu créer une confusion dans les esprits sur l’identité de la
rencontre et de son organisateur chez
les non-participants
-En dehors
des mails et du blog Bibliocamer comme
outil, OPLM n’a pas d’identité visuelle sur le lieu des événements et encore
moins une vitrine sur Internet.
Au final, le
partage des pratiques de communication en bibliothèque a suscité l’éveil et la
prise de conscience des participants à la maitrise de cette activité dans la
réalisation de leur mission. Etre toujours présent dans l’espace public, faire
connaitre la bibliothèque et ses services
adaptés aux attentes des publics spécifiques à l’environnement de chaque
structure d’information documentaire.
S’agissant
par ailleurs des autres communications, j’ai été édifié entre autres par la
mutation institutionnelle et organisationnelle de la Bibliothèque municipale de
Garoua 1er, la générosité d’apprenant qui n’a pas quitté le
responsable de la bibliothèque de l’Université de N’Gaoundéré, la bataille
menée par le CAPS pour augmenter le nombre de ses usagers. De même on pourrait
souligner l’expérience en cours de Biblio-valise que conduit le SEED.
• OPLM –Garoua 2014. Rapport de DJATANG MBANDJI Bertille
RELATION DES SERVICES DES ARCHIVES AVEC LA HIÉRARCHIE
par DJATANG MBANDJI Bertille, archiviste, La Régionale d'épargne et de crédit
INTRODUCTION
• L’Archivage
au-delà de son apprentissage théorique dans nos écoles spécialisées du Cameroun
est un véritable souci d’implémentation dans nos entreprises privées et
étatiques de la place.
• Bien
qu’étant un métier en perpétuel mutation, ses concepts et son cadre pratique
restent encore méconnus de nombreux entrepreneurs, chef d’entreprise et parfois
même des gouvernants. D’ou le défi, à relever du corps des professionnels pour
valoriser les enjeux d’un tel métier dans les organismes. Car, l’archivage
apparaît aujourd’hui comme un élément
dynamique de la chaîne informationnelle de l’entreprise. Encore faut-il que
l’archivage soit pratiqué selon des règles éprouvées en matière de collecte, de
gestion et de pérennité des supports. Le respect des usages est d’autant plus
important.
• A
cet effet, l’archivage dans le système managérial ne peut être fluide sans la prise en compte des
éléments ci-après :
• Le
respect des règles d’archivage ;
• L’implémentation
de la chaîne archivistique
• Le
personnel formé
Normes et règles archivistiques.
Evoluant dans un
secteur bancaire, la constitution des archives tourne autour des archives de
production (contrats, conventions de compte, pièces comptables, documents
relatifs aux investissements– équivalent à 80 % de l’ensemble). Ce secteur
d’activité évoluant dans un environnement juridique toujours plus contraignant,
les banques doivent obéir à des réglementations sourcilleuses en matière de
traçabilité, comme la loi Sarbanes-Oxley, les règlements COBAC, celles
de l’Autorité des marchés financiers. D’où une interpellation forte en matière
d’archivage, Malheureusement le constat est amer, selon l’adage qui dit
« loin des yeux, loin du cœur » ; du fait de son éloignement de
la structure mère, le service des archives a tendance à tomber dans les oubliettes.
Par conséquent, le service n’est pas considéré comme une « fonction
support » de l’entreprise, faisant partie de la vie de l’entreprise, mais
plutôt considéré comme un magasin d’entreposage. Pourtant une bonne pratique archivistique doit reposer sur
une capture de l’information, un versement selon un protocole fixé par un
bordereau de versement et une bonne gestion du cycle de vie. Si une entreprise
hésite à valider les procédures et normes d’archivages en leur sein, comment
arriver à installer une traçabilité en matière d’archivage et implémenter un
système fluide et fort ?
L’IMPLEMENTATION DE LA CHAINE ARCHIVISTIQUE
L’implémentation
de la chaîne archivistique implique la phase pratique et le résultat.
Les difficultés perçues sont d’ordre
organisationnel et fonctionnel : avec une personne en charge des archives,
comment être efficaces dans la mise en place d’un système ? Absence des
procédures, de centre de pré-archivage, de département, de partenariat avec des
écoles de formation, de ressource humaine, de
personnel formé, de budget, d’outils et d’équipements nécessaires à son
fonctionnement ; des locaux moins spacieux et équipés de manière non
conventionnels…
• Bref,
tous ces défauts ne peuvent concourir à mettre en place une politique
d’archivage respectant deux impératifs :
• La
création de correspondants d’archives,
relais indispensables pour prendre en compte les besoins des utilisateurs.
• Le référentiel d’archivage nécessite un
dialogue entre les producteurs de contenu et les archivistes.
Notre combat est de
faire de l’archivage une fonction reconnue et valorisée par le management et
non une activité noyée dans le budget de la Logistique et son fonctionnement.
LE PERSONNEL FORME
• La formation du personnel est très importante
dans la mise en place d’une politique d’archivage. Malheureusement nos
dirigeants veulent des résultats sans vouloir s’impliquer.
• A travers des séminaires, le personnel doit
recevoir une formation sur l’importance du document et sa conservation.
• Comme nous l’avions dit plus haut sans la
validation des manuels et procédures proposés, il serait difficile de cultiver
une mentalité archiviste dans l’entreprise.
CONCLUSION
Sans l’apport de
l’administration dans l’archivage, il est impensable voire impossible d’asseoir
une politique d’archivage réelle. L’archivage doit être le poumon de
l’administration. Fort est de constater que de nos jours les entreprises
face à la propagation de la numérisation
veulent numériser leurs documents, ceci devient une solution rapide à leur
problèmes d’archivage…
Il est certes vrai
que l’archivage numérique est l’une des solutions pour l’accès rapide à
l’information et à la pérennité de celle-ci, néanmoins, si jusqu’ici très peu
de structures ont pu investir pour asseoir un système d’archivage fluide,
comment envisager la numérisation en trainant derrière nous un travail
inachevé ? Nous pensons qu’il serait judicieux de mettre en place les
bases solides d’un archivage physique avant de se lancer dans un projet de
numérisation.
OPLM –Garoua 2014 (27 juin). Rapport de M. Mbenguè et al.
OPLM : BONNES PRATIQUES ET EXPERIENCES
par :
Mbengué
Nguimè Martin, Okala Edwige, Bitanda Florence Anisette, CAPS de Ngaoundéré
L’an
deux mille quatorze et le 27 du mois de juin, s’est tenue la 3e édition
du One Person Libraries Meeting OPLM organisée sur « OPLM : bonnes
pratiques et expériences » par la Bibliothèque municipale pilote de Garoua/American
Corner Garoua en partenariat avec Goethe Institut qui a pensé ce programme
d’échanges entre bibliothécaires. Cette édition a regroupé 22 personnes dont
une archiviste et plusieurs bibliothécaires amateurs ou professionnels. Les
travaux démarrés après 1 heure de retard à cause de l’arrivée tardive de la
majorité d’intervenants à American Corner Garoua, précisément aux environs de 10h,
ont retenu l’attention de tous les participants.
Six
communications ont été présentées après le mot de bienvenue de M. Harouna
Ahmadou Saliou Yerima, les propos introductifs de M. Tatdja Christophe
représentant du Goethe Institut, et le discours d’ouverture prononcé à l’endroit
des participants par M. Harouna Ahmadou au nom du Délégué du Gouvernement
représenté. C’est ainsi que tour à tour, les participants se sont appesanti sur
les sujets suivants :
- "La
dynamique d’offres de service du Centre africain de partage du savoir CAPS aux
chercheurs de 2011 à 2014 : diversification, exigences budgétaires et défi
scientifique" par Mbengué Nguimè Martin et Bitanda Florence Anisette ;
- "Le
CAPS, l’animation scientifique et la promotion de la lecture à Ngaoundéré de 2011 à 2014"
par Mbengué Nguimè Martin et Okala Edwige ;
- "Le
Projet de biblio-valise" par Tatdja Christophe ;
- "La
relation du Service des archives avec la hiérarchie à la Régionale d’épargne et
de crédit" par Djatang Mbandji Bertille ;
- "La
communication : une bonne pratique de la bibliothèque" par
Anguissa Martin ;
- "Les
bibliothèques de lecture publique et leurs défis : le cas de la Bibliothèque
municipale pilote de Garoua" par Harouna Ahmadou.
Intervention n° 1 :
"La dynamique d’offres de service du CAPS aux chercheurs de 2011 à
2014 : diversification, exigence budgétaire et défi scientifique"
La communication présentée par Mbengué
Nguimè Martin et Bitanda Florence Anisette retrace les différents aspects
d’encadrement des élèves, étudiants, enseignants-chercheurs et d’autres
catégories socioprofessionnelles, que le CAPS a développés à Ngaoundéré
(Cameroun) de 2011 à 2014, en plus du fonctionnement de sa salle de lecture
dénommée Salle de Chercheurs. Dans le contexte d’autonomisation financière de
ce centre, il s’agit fonctionnement du Bureau d’études, d’expertise et
d’assistance culturelle. Il s’agit aussi des Services :
- de la recherche et de la dissémination
des connaissances ;
-
du secrétariat bureautique/scientifique, d’accueil des chercheurs[1]
et de Les boutiques du CAPS[2] ;
- des Détentes scientifiques ;
- de recyclage/formation à la
carte/cours de répétition ;
Nombre d’activités liées à ces services ont
conduit le CAPS à ce que les auteurs appellent « l’enfer social » ou
« le gouffre financier ». C’est pourquoi la majorité de ces services ont
été mises en stand bail par la Direction
du CAPS. Ce centre ne s’occupe plus que des services fondamentaux de la
recherche scientifique et de la
dissémination des connaissances. L’expérience faite s’articule, dans ce sens,
autour de l’abandon des activités d’accueil/hébergement et court séjour des
chercheurs de passage à Ngaoundéré par exemple, au profit de celles qui se
rapportent uniquement au développement du bagage culturel de ces derniers.
Intervention n°2 :
"Le CAPS, l’animation scientifique et la promotion de la lecture à
Ngaoundéré de 2011 à 2014"
Dans le cadre de cette seconde réflexion
axée sur le CAPS, Mbengué Nguimè Martin et Okala Edwige démontrent que ce
centre, au cours des quatre dernières années, exploite différentes techniques
de communication et une panoplie d’activités scientifiques de masse pour se
faire connaître/découvrir, attirer sa population cible à la Salle de Chercheurs
(bibliothèque), et promouvoir par ces faits la lecture ou le bon usage du
document écrit. Les techniques de promotion des visites d’ordre scientifique du
CAPS sont des contacts par SMS, mails, affiches, courriers déposés et suivis
sur le terrain, communiqués-radios, animation des émissions radiodiffusées ….
C’est aussi l’organisation de plusieurs activités relatives à l’exécution des
deux programmes du CAPS[3].
L’animation régulière de ces activités[4]
en salle ou dans des aires de jeux attire de jeunes gens et des éducateurs au
CAPS, laboratoire de recherche en documentation privée et d’études en sciences
sociales où ces derniers finissent par s’épanouir en consultant le document.
Intervention
n° 3 : "Le Projet de biblio-valise"
Le Projet de biblio-valise sera traduit
dans les faits, d’après Tatdja Christophe, par le déplacement avec sa valise pleine
d’ouvrages vers et à destination des milieux défavorisés[5]
et où les jeunes ont du mal à accéder au livre. Les équipes mobiles envisagées déposeront
des valises d’ouvrages à l’intention des jeunes qui devront les lire
gratuitement, soit dans des établissements au cours de l’année scolaire, soit
en bordure des aires de jeux pendant des vacances. Elles contribueront ainsi à
réduire le taux d’échec scolaire ou celui de l’obscurantisme dont souffre la
population cible (élèves, et encadreurs), faute de manuels scolaires souvent
disponibles dans la plupart des villes du Cameroun.
Intervention n°4 :
"La relation du Service des archives avec la hiérarchie à la Régionale
d’épargne et de crédit"
Dans cette communication présentée en
quatrième position, l’auteur, Djatang Mbandji Bertille, rappelle d’abord les
difficultés que rencontre l’archiviste dans l’exercice de sa fonction dans une
banque, et singulièrement à La Régionale d’épargne et de crédit. Ensuite, elle
relève les efforts qu’elle a fournis se faire accepter en tant qu’employée
utile à son entreprise et être intégrée véritablement dans son milieu
professionnel où seuls les affaires financières restent la principale
préoccupation des personnels et déterminent, par ricochet, les attitudes de
tous les intervenants ou presque. Elle met en relief, enfin, l’utilité ou mieux
l’importance du métier d’archiviste qui demeure négligé par une multitude de
Camerounais. Ce faisant, Djatang Mbandji Bertille déplore le fait que son
entourage et, davantage, la hiérarchie de La Régionale d’épargne et de crédit tarde
à reconnaître les droits et les devoirs de celui qui exerce le métier évoqué au
sein de leur structure. L’auteur de la communication convie, alors, les
participants à la réflexion qui consiste à indiquer des voies et des moyens
susceptibles de l’aider à travailler dans de meilleures conditions
socioprofessionnelles.
Intervention
n°5 : "La communication : une bonne pratique
de la bibliothèque".
Anguissa Martin, auteur de cette
communication, présente le rôle primordial que joue la communication dans la
gestion d’une bibliothèque. La façon ou la manière de diffuser une information
doit varier en fonction de la population cible. Si l’on se retrouve en
face des écoliers, le style doit
changer. Le changement ou l’attitude du bibliothécaire doit aussi évoluer selon
qu’il s’adresse aux étudiants ou aux chercheurs appartenant à d’autres
catégories socioprofessionnelles. Les éléments internes de communication
de la bibliothèque doivent être sélectionnés au préalable. Ils doivent porter
strictement des messages utiles aux lecteurs et non susceptibles de dérouter
les chercheurs. Tous ces paramètres sont à prendre en considération dans le
fonctionnement d’une bibliothèque qui veut se faire connaître dans son milieu. Dans
les détails, l’auteur n’hésite pas à souligner qu’il est nécessaire d’adapter
les affiches publicitaires aux évènements en cours de production ou de
déroulement dans la bibliothèque. Il pense que cela est une bonne pratique de
la communication, et qu’il y a plusieurs autres stratégies du même domaine à intégrer
dans la gestion d’une bibliothèque.
Intervention n° 6 :
"Les bibliothèques de lecture publique et leurs défis : le cas de la
Bibliothèque municipale pilote de Garoua"
Dans cette communication, l’auteur, Harouna
Ahmadou, aborde les étapes d’évolution qu’a connues la bibliothèque de
référence, ici entendue la Bibliothèque municipale pilote de Garoua/American
Corner Garoua, à un moment donné de son histoire. Selon lui, cette bibliothèque
a rayonné pendant plusieurs années avant de connaître des difficultés de
fonctionnement qui déterminèrent la fermeture de ses portes au public. Elle
fonctionne, au cours de ces dernières années, avec le concours de la
coopération américaine. Celle-ci lui fournit, non sans conditions à respecter,
aussi bien des Nouvelles technologies de l’information et de la communication NTIC
que des ouvrages. En aval de cette coopération, la bibliothèque arbore
désormais une raison sociale par laquelle les Etats-Unis captent l’attention
des jeunes et d’autres chercheurs : "American Corner Garoua". Mais, la même
bibliothèque travaille également en partenariat avec Goethe Institut. Cette
structure allemande a financé d’ailleurs le déplacement de plusieurs
participants qui ont honoré de leur présence la 3e édition de l’OPLM.
Et le succès enregistré dans la collaboration avec d’autres citoyens du monde a
exhorté l’auteur à insister sur : la nécessité du partenariat entre les bibliothèques ;
la formation du personnel qui travaille dans les bibliothèques, sans en avoir
reçu une éducation pré-emploi.
En définitive, la Conférence marquée par
une phase interactive d’échanges scientifiques s’achève à 16 h., après une
pause-café qui permit aux participants de souffler entre 13 h. et 13 h. 30 mn, aux
frères musulmans de prendre part à la prière de vendredi. Rapidement et au
profit de tous les participants, les civilités d’hospitalité à American Corner
Garoua suivies de la prise d’une photo de famille la prolongent hors de son
cadre initial le plus restreint. Les représentants du CAPS et d’autres
participants à OPLM de Garoua se souviennent et se souviendront toujours de ces
décors d’une manifestation culturelle qui fut une réussite. Ils attendent vivement
la prochaine rencontre des OPL du Cameroun. Pour la tenue et le succès de
celle-ci, les éventuels hôtes et organisateurs, très satisfaits du soutien
financier de l’Institut Goethe et de la profondeur des échanges effectués à
Garoua le 27 juin 2014, sollicitent, déjà et par anticipation, l’appui
indéniable de cette institution culturelle de l’Allemagne et, pourquoi pas, celui
d’autres structures et bonnes volontés actives au Cameroun.
[1]
A la Salle de Chercheurs et pour les chambres pour chercheurs que le CAPS avait
réussi à posséder et tenté de gérer en faveur des chercheurs contraints à
séjourner à Ngaoundéré dans le cadre de la poursuite de leurs travaux de
recherche.
[2]
Le fonctionnement de ces boutiques permettait aux chercheurs accueillis à la
Salle de Chercheurs de disposer, sur place et à des prix raisonnables, du petit
matériel didactique indispensable à la recherche. Il permettait d’éviter les
déplacements ou les pertes de temps liées : à l’achat d’un stylo, d’une
enveloppe, des formats A4 ou A3 ; à l’acquisition
des unités pour les appels téléphoniques…Dans le contexte de ce modeste confort
matériel, le chercheur gagnait du temps en se consacrant davantage à son
activité intellectuelle.
[3]
Programme Ecole et Culture sans
frontières en Afrique PECFA, et
Programme Vacances et Culture en Afrique PVCA.
[4]
Journées de
la mémoire collective JMC, des sciences sociales JSS, des détentes
scientifiques JDS ; des conférences-débats, tables rondes, des Ateliers
d’évaluation des travaux en cours de production ou de finalisation
AETCPF ; des Séminaires de méthodologie de la production littéraire en
sciences sociales SMPLSS ; des séminaires internes des étudiants de Master
II et de Doctorat.
[5]
Les
établissements scolaires ou les villages enclavés du fait de leur situation à
la périphérie du pays ou de leur éloignement des grandes bibliothèques
fonctionnelles au Cameroun.
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