mercredi 5 décembre 2012

Deuxième Journée des Bibliothécaire scolaires: RAPPORT DES ACTIVITES

L’an 2012 et le 06 du mois d’octobre  s’est tenue dans la bibliothèque du collège François-Xavier Vogt de 8H30 à15H05, la réunion de concertation des bibliothécaires scolaires : sous le thème « Etre bibliothécaire aujourd’hui: Enjeux pour le développement de l’activité de lecture en milieu scolaire. »
Etaient à l’ordre du jour les points suivants : 

  • Mot de bienvenue du président  de comite d’organisation,
  • Allocution du principal du collège Vogt,
  • Allocution du représentant du Goethe-institut,
  • Présentation des participants,
  • Présentation des thèmes de réflexion en atelier

Première série des activités

  •  Le rôle de la bibliothécaire dans l’établissement ;
  •  Promotion de la lecture ;
  •  Animation de la bibliothèque ;
  •  Pause (étirement) ;
  •  Plénière

Deuxième série d’activités en atelier :

  • Compétence informationnelle/organisation de l’espace dans une bibliothèque ;
  •  Questions budgétaires ;
  • Définition des stratégies et activités, coopération, choix des collections, accessibilité du livre;
  • Pause déjeuner ;
  • Plénière ;
  •  Mot de clôture
Il est exactement 8 H 37 lorsque l’accueil et l‘installation des  participants s’achève; le Président du comité d’organisation  et par  ailleurs Président de séance prend  la parole et s’adresse a l’auditoire en ces termes «Soyez les bienvenues et sentez vous chez-vous, chez  nous».Il donne  par la suite des précisions sur  le déroulement de la journée. Il préconise la stratégie participative. Cette méthode dit-il a cet avantage de rendre moins fastidieux les débats mais aussi, ceci permet à chaque participant se reconnaît dans la construction des savoirs.
Apres ces souhaits de bienvenue, il donne la parole au Révérend Père Principal de l’institution hôte . Son intervention s’articule autour de trois points focaux :
            Il commence par confier l’atelier de réflexion au très haut afin qu’il illumine les consciences des participants pour  qu’en fin  de compte  les points inscrits a l’ordre du jour  soient débattus de manière optimale.
            Ensuite  il agence une suite logique de questionnement tant sur la fonction de bibliothécaire, que  sur l’espace abritant  la bibliothèque et sur le devenir du métier de bibliothécaire. Ces questions se déclinent en ces termes :
  • La bibliothèque devrait être un troisième lieu après la maison et la classe ;
  • L’organisation d’une bibliothèque doit-elle restée traditionnelle (emprunt et retour des  livres)? Ou doit-elle subir des évolutions et involutions ? (aspect numérique) ;
  • Au regard de cette évolution de l’internet qui n’épargne  aucun milieu, aucun secteur, quel sera le rôle de nos  bibliothèques désormais connues sous l’appellation médiathèques : des espaces de formation de la personnalité ? Des espaces de déperdition, de dépravation quand on sait que internet offre une suite illimite d’informations ?
En bref le Révérend Père Principal pour pense qu’il s’agit là de quelques pistes de réflexion qui nous aideraient à mieux asseoir nos échanges. Pour lui  des propositions dans ce sens  contribueraient à la revitalisation des bibliothèques. Il termine  son propos en déclarant ouvert l’atelier de réflexion.
L’allocution du Révérend Père Principal très acclamé se suit du mot du représentant de Goethe-Institut Kamerun, en la personne de Monsieur UWE Jung, l'intervention de celui-ci s’articulera autour de deux points  essentiels, notamment :
Le bien fondé des rencontres du genre qui, non seulement favorisent  la connaissance et les échanges entre professionnels ou non, travaillant dans une bibliothèque, mais aussi ceci permet de partager les expériences des uns et des autres.
Il rappellera enfin les modalités à remplir par les participants pour bénéficier du forfait au titre de leur frais de transport et de séjour. De ces modalités, on retiendra que pour bénéficier du programme d’appui à l’échange professionnel, il faut :
  • Résider à plus de 100 km de Yaoundé ;
  • Accord de la structure d'accueil ;
  • Envoyer un rapport informatisé du projet au plus tard 30 jours  après le voyage ;
Nota Béné: On ne peut bénéficier de cet appui qu’une fois  par an.
Apres ce mot du représentant  du Goethe-Institut, nous avons procède a la présentation individuelle.
Apres cette rubrique au combien importante pour le raffermissement des liens, il est 10 H 05, quand commence les travaux en atelier. Le président de séance a constitué trois (03) ateliers. Une durée de 20 minutes est donnée à chaque  atelier. Apres les travaux en atelier,  une pause café est observée.
11 H 40 marque le retour en plénière et la restitution des travaux  en atelier. Chaque atelier a eu droit a 15 minutes pour sa restitution :
La parole est donnée à l’atelier N°1 pour présenter la quintessence de leurs travaux ; ce qui nous permettra d’obtenir ce qui suit : 

Atelier 1 : LE ROLE DU BIBLIOTTHECAIRE DANS L’ETABLISSEMENT

Cet atelier commence par faire le constat selon lequel, le bibliothécaire  est utile dans un établissement scolaire. Par ailleurs il a défini ce qu'on entend par bibliothèque scolaire qui est le lieu de la collecte de l’information, le traitement et de la circulation des documents dans le but de soutenir les objectifs de l’école. il faut le signaler, la bibliothèque fait partie intégrante des activités post et périscolaires.
Ce n’est qu'après cette conceptualisation du mot bibliothèques que l’atelier  se résous à la définition du rôle du  bibliothécaire ; nous retiendrons qu'entend que interface entre l’usager (élève et enseignant) et l’information, le bibliothécaire a pour Rôle de :
  • Préparer un catalogue qui répertorie le fonds documentaire;
  • Enregistrer les nouvelles acquisitions et informer les usagers par voie d'affichage;
  • Exposition des documents dans un lieu visible et accessible;
  • Mettre a la disposition des enseignants et des élèves des livres qui contiennent une partie ou tout le programme des matières scolaires;
  • Organiser au moins une fois par an, une journée de la bibliothèque  ou portes ouvertes où  sont invités toutes les catégories socio-professionnelles de l’établissement ;
  • Proposer annuellement une politique de développement de la bibliothèque afin que l’établissement supporte financièrement les nouvelles acquisitions. Sinon la bibliothèque ne répondrait plus à l’évolution technique et scientifique du monde;
  • Développer des stratégies pour permettre le retour des livres empruntés par les usagers;
  • Interdire le prêt des ouvrages de référence (dictionnaires, encyclopédies etc.) ;
  • Aller à la recherche de l’information et la mettre a la disposition des usagers;
  • Prévoir un calendrier d’animation.
Les membres de cet atelier pensent qu’une observation de ces rôles permettra que la  bibliothèque devienne un lieu plus   attrayant, plus vivant.
Une fois terminé, l’atelier N° 1 laisse la place à l’atelier N° 2 pour présenter leur travail. Nous retiendrons donc de cet atelier ce qui suit :  

Atelier N°2 : PROMOTION DE LA LECTURE

Pour cet  atelier, la promotion de la lecture  passe par l’aménagement des stratégies tant au niveau des élèves  que des enseignants et de l’espace de lecture.

AU NIVEAU DES ELEVES

Les stratégies à mettre en œuvre consisteront à :
  • L’organisation des heures de lecture pour amener les élèves à lire les livres (avec images, photos,   bandes dessinées, couleurs) et  emprunt des livres ;
  • Organiser le concours du meilleur lecteur de l’établissement ;
  • Installer les livres sur les tables pendant les pauses  pour permettre au plus jeunes d’accéder aux livres ;
  • Faciliter l’acquisition des livres aux élevés les plus démunis

AU NIVEAU DU PERSONNEL           

Les stratégies à mener consisteront a :

  •  Mettre à leurs dispositions les anciens livres pour la préparation des leçons (cours) ;
  • Codifier les livres et enregistrer les noms;
  • La sensibilisation sur les nouvelles acquisitions de la bibliothèque

AU NIVEAU DU CADRE DE LECTURE

Les stratégies à mener :

  • Doter la bibliothèque de divers équipements ( Chaises, tables , nattes ou tapis…);
  • Informatisation et archivage;
  • Développement de l’esprit de recherche;
  • Le collage des citations au mur promeut la lecture;
  • La motivation par les points….
Au demeurant, cet atelier pense que  la promotion de la lecture passe par la conciliation des maillons directs intervenant ou fréquentant la bibliothèque (élèves, enseignants…)

Atelier N° 3 : ANIMATION DE LA BIBLIOTEQUE

L’atelier commence par définir les concepts qui constituent l’ossature du thème ; puis ils se pose une question : Comment rendre  vivante une bibliothèque ?
Dans sa définition  du concept l’atelier pense que : "Animer c’est le fait de donner  vie à une  structure". Dans le contexte de la bibliothèque, c’est amener les usagers (élèves, enseignants…) à s’intéresser au contenu de la bibliothèque pour les encourager à une fréquentation régulière.
Dans la seconde articulation, l’atelier essaye tant bien que mal à répondre à la question de savoir que faut-il faire pour rendre vivante une bibliothèque ?
Il ressort dès lors que donner vie pose le problème du rapport entre le bibliothécaire, l’usager et le livre. Ainsi animer une bibliothèque c’est :
  • Organiser des conférences sur des thèmes actuels;
  • Projeter des  films en rapport avec les œuvres au programme par exemple;
  • Recenser les besoins des usagers et faire des propositions à la hiérarchie;
  • Promouvoir les librairies on-line;
  • Aller vers les élèves pour leur parler du contenu de la bibliothèque;
  • Primer les meilleurs lecteurs;
  • Actualiser la bibliothèque grâce aux appuis des  organismes et autres partenaire;
  • Faire des propositions à la hiérarchie;
  • Réaménager constamment le décor de la  bibliothèque de manière à ce qu’il reste un espace propice au travail (propreté, aération, calme, décoration…);
  • Sensibiliser les  usagers (affiches, tracts, communiqués etc.);
  • Collaborer avec les enseignants;
  • Organiser les clubs de lecture;
  • Favoriser les lectures publiques;
  • Faire de la bibliothèque un lieu d’apprentissage pour ceux des enfants en difficultés (lumière, cadets désordonnés).
Au demeurant, l’atelier recommande au bibliothécaire d’éviter d’en faire trop mais de pallier à l’essentiel
Après 45 minutes de restitution en plénière, suit le débat sur les thèmes développés à travers deux vagues d’une série de trois questions chacune. Les participants veulent savoir :

  • Quelle est la place que la bibliothèque occupe dans une structure scolaire ?
  • Quel est le rôle de  la bibliothèque pour l’école?
  • Avec la mondialisation et la rapidité dans l’acquisition, le traitement de l’information et son  utilisation, la biblio-net qui offre un champ illimité d’informations pour les autres va-t-elle résister ?
Ce questionnement suscite des réactions dans tous les sens. Du genre :
Nous devons  savoir  que si internet est associé à la bibliothèque, il va s’en dire que l’homme reste celui-là qui conçoit et introduit les données  à la machine sous forme de programme.
En ce qui concerne le rôle, la mission de la bibliothèque, nous retiendrons des débats que la bibliothèque c’est d’abord et avant tout le lieu par excellence de la promotion de la lecture.
Face au débat en plénière devenu inaudible, le modérateur de l’atelier va recentrer les débats  à travers l’organisation d’un intermède que va communiquer le collègue en provenance de Ngaoundéré sous  le thème : « la  bonne gestion d’une bibliothèque ».
Avant son propos, le Président du comité d’organisation pense que devant  cette  évolution technologique, le bibliothécaire devra  faire  dans un premier temps un bilan de ses forces  et de ses faiblesses ; d’où la nécessité de redéfinir la fonction de la bibliothèque. De même, la nouvelle appellation : « médiathèque» doit intégrer les nouvelles dimensions liées à la fonction de bibliothécaire. Ainsi, ne soyons pas surpris d’entendre certains parler plutôt de centre d’information documentaires, car toutes ces appellations désignent une seule et même réalité : la bibliothèque.
De cette  présentation d’une dizaine de minutes  qui va encore susciter des questionnements, notamment : A vouloir embrasser un champ de compétences plus vaste, la bibliothèque ne risque t-elle pas  de se perdre quand  nous  savons  que la majorité des bibliothécaires sont des autodidactes formés sur le tas?
Face a ce questionnement, l’un des participants venu de l’extrême-Nord, zone à « éducation prioritaire », nous fait part d’une expérience de leur réseau dans le cadre du soutien et de l’accompagnement des acteurs de l’éducation à travers le développement d’un «centre d’appui aux localités enclavées». Après cette  intermède au combien enrichissante, nous passons à la deuxième vague  de la sérié à trois questions :
  • La première préoccupation sera de savoir si au moment où l’on parle  de la bibliothèque online (virtuelle), la mort du livre n’a-t-elle pas sonné? Mieux encore va-t-on passer du rôle passé de la bibliothèque  pour des nouvelles fonctions ?
  • Une autre préoccupation serait de savoir quelles sont les stratégies pour amener l’apprenant à lire ?
  • Comment prendre en compte les handicapés dans une bibliothèque ?
Des propositions des réponses ont été apportées pour d’avantage éclairer la lanterne des participants  ; nous retiendront par exemple comme réponse à la première question que l’on  ne s’aurait programmer la mort du livre car nul ne s’aurait enlever le toucher manuel du bouquin et surtout cette odeur de l’encre lorsqu'on ouvre un livre neuf.
A la deuxième  question, un participant prend la parole pour nous faire partager son expérience de jeune élève ; il rappelle que  quant il était élève, il serait passé par la punition de lecture ce qui a cultivé en  lui des talents de bon lecteur et là-dessus il pense que son expérience peut être partagé par les autres participants.
            Ce n’est qu'à 13 H 10 minutes que la première partie des activités prendra fin malgré les interventions en suspens. Au regard de cette heure avancée, certains participants vont proposer de passer directement à la deuxième série des activités pour gagner en temps ; ce qui est validé par tous les participants.
La deuxième série des travaux  en atelier sera donc précédée d’une présentation du représentant du Goethe-Institut sur le thème : « la compétence informationnelle », en guise d’introduction à la deuxième partie de la journée de travail. Nous pouvons toutefois retenir que la compétence informationnelle veut remédier aux préoccupations liées à l’acquisition, au lieu d’acquisition et à l’utilisation de l’information.
En bref, on retiendra de son propos que détenir la compétence informationnelle c’est être une valeur sur, un élément incontournable dans la prise de décision.
Après cet exposé, suivit avec beaucoup d’intérêt et de  délectation, les participants ont une fois de plus été  repartis en atelier. Trois ateliers ont été constitués à cet effet :

Atelier N° 4 : ORGANISATION DE L’ESPACE DANS UNE BIBLIOTHÈQUE

Travaillant généralement dans un contexte où l'espace est très réduit tel que le souligne les membres de cet atelier, on est très souvent obligé de ranger les documents (livres) dans les cartons; c’est par exemple le cas au collège de la Retraite. De  même, un autre problème soulevé est celui de la cohabitation multimédia (internet) et livre (fonction première de la  bibliothèque). Mieux encore comment  concilier une activité génératrice de bruit et une autre qui nécessite beaucoup plus de calme (silence) ?
Enfin il remarque que nous ne devons pas seulement insister sur la nécessité d'acroitre le nombre d’activité dans une bibliothèque, mais, pensons aussi et surtout aux incidences spatiales : l’espace disponible est-il à même de contenir tous ces aménagements nouveaux ? Y'a-t-il des possibilités d’extension ?...
Face à ces multiples interrogations logiques et interminables des propositions de  solutions ont été envisagées :
  • Prolonger la bibliothèque quand il fait beau temps par exemple;
  • Les plantes pour la bibliothèque (pour besoin d’embellissement);
  • Aménager le sol en plancher pour se débarrasser de la boue;
  • Confectionner des cartes d’étudiant ou scolaire qui permettent aux usagers d’emprunter les livres pour une durée donnée;
  • Appliquer un système de code /barre;
  • Créer de l’espace en supprimant les tables;
  • Favoriser l’utilisation des casques (pour les medias). En effet la bibliothèque peut mettre à la disposition des usagers soit par location, ou vente ou tout simplement demander aux usagers d’en disposer ;
  •  Les étagères doivent  être stables et modifiables avec des stabilisateurs (en bois) en dessous;
  • Pour les  murs, on pourrait éventuellement utiliser la chaud vive  avec la colle de bois (la nécessité ici étant de faire  quelque chose de bien et à moindre coût);
  • Pour les machines, les placer près du mur et éviter de placer les écrans devant les fenêtres;
  • Multiplier les prises;
  • Pour les ordinateurs, utiliser un système approprié (LTSP) par exemple qui à ceci d’avantageux : limite les pertes de temps, limite l’accès à certains sites;
  • Installer des tapis au sol  pour permettre aux usagers de lire coucher ou  encore  prolonger la bibliothèque     dans la cours en l’aménageant.

Atelier N° 5 : QUESTIONS BUDGETAIRES

Cet atelier a commencé  par définir ce qu’on entend par budget ; il le conçoit comme  étant  l’ensemble des recettes  et des  dépenses prévues d’un établissement pendant un exercice. Puis il se demande  en quoi est-ce qu’un budget est   nécessaire dans une bibliothèque scolaire?
Il pense à cet effet que le budget a pour  rôle  de faire fonctionner la bibliothèque scolaire : c’est la raison d’être du budget.
Ensuite l’atelier se demande  comment est-ce qu’on  confectionne un budget ?
Pour confectionner un budget, on procède ainsi qu’il suit :
  • Recenser le nombre d’élèves de l’établissement et recourir auprès de l’administration pour réquisitionner les recettes selon les textes ministériels exemple : 400F/élève au premier cycle et 500F/élève au second cycle de l’enseignent secondaire général;
  • Chercher d’autres ressources de financement exemple : Rédiger un projet qu’on soumet  auprès des ONG (PNUD ; UNESCO ; BM …);
  •  L’APEE peut aussi contribuer au financement de la bibliothèque
Enfin cet atelier se demande : Quelles sont les lignes affectées au budget ?
Les lignes affectées au budget sont :

  • L’acquisition du matériel (livres, ordinateurs, imprimante, revues, journaux, etc.);
  • Animation (organisation des concours, excursion, journées portes ouvertes …);
  • Aménagement de l’espace (nettoyage de la salle …);
  • Correspondances;
  • Stages, formations et missions;
  • Imprévus (qui retiennent 10% du budget)

Atelier N° 6 : DEFINITION DES STRATEGIES ET ACTIVITES, COOPERATION, CHOIX DES COLLECTIONS

Cet atelier a commencé par définir les concepts clés de son thème de réflexion.
Les stratégies sont les moyens utilisés pour atteindre les objectifs fixés. L’objectif principal ici étant l’amélioration des résultats scolaires en qualité et en quantité .Que  nous pouvons décliner en deux objectifs subsidiaires 
  • Formation intellectuelle de l’usager ;
  • Formation culture général de l’usager.

Bref en général la mission  du bibliothécaire c’est la formation intégrale de l’homme, le doter des compétences ; des savoirs : savoirs faire, savoirs être. C’est à dire rendre l’homme autonome.
Les Activités : tout ce qui est mis en place dans la bibliothèque pour la faire vivre. Les actions à mener c’est l’ensemble du travail qu'on peut faire.
La Coopération: ce sont les rapports  ou les liens avec les différents acteurs du secteur de la bibliothèque. Ces acteurs peuvent être externes ou internes.
Parmi les acteurs internes, nous pouvons citer les usagers : il s’agit des  individus (élèves et enseignants etc.) Tandis que les acteurs externes concernent aussi bien des individus (artistes, auteurs…) que les organismes    ou personnes morales.
Le Choix des collections : c’est le fond documentaire. Il ne se fait pas au hasard ; il est sélectif.
Après cette définition des concepts, il a été question de définir les stratégies, les activités, les types de coopérations et le choix de collections pour l’atteinte de l’objectif principal, qui vise l’amélioration qualitative et quantitative des résultats scolaire.
Comme stratégies, le bibliothécaire doit :
  • Contacter les animateurs pédagogiques (garant de la pédagogie dans l’enceinte scolaire)
  • Faire connaitre, vendre ses services,  son fond documentaire à travers les   sensibilisations.
Comme activités à mener pour rendre opérationnel ces stratégies, nous pouvons les regrouper en activités   liées à :

  • La sensibilisation (tracts, communiqués…);
  • Exposition (portes ouvertes, ou bibliothèque hors des murs…);
  • Lecture des résumés des œuvres dans les salles de classe…
Qu'en est-il des formes de coopérations ?
Les formes de coopérations :

  • A l’interne : Les différents maillons intervenant dans l’enceinte de l’école (élèves, enseignants…)
  • A l’externe : Le bibliothécaire doit inviter les artistes, les écrivains, les Hommes politiques, les organismes, les libraires, les éditeurs et autres bienfaiteurs…
Qu’en est-il  du choix de collections ?
Le choix de collections     doit être orienté et sélectifs.
Ainsi le bibliothécaire doit : Maîtriser la nature des  besoins des usagers ;
Nous ne sauront terminer sans évoquer la  situation du livre mieux encore est-il accessible ?
L’atelier arrive à la conclusion selon lesquelles : le problème du livre au Cameroun reste celui de :

  • L’offre en rapport avec les besoins des enfants;
  • Le prix du livre reste très élevé
L’activité suivante porte sur les échanges entre les exposants et l’ auditoire
Deux vagues d’une série de trois questions sont ouvertes :

  • En ce qui concerne le budget un participant voudrait savoir  comment on rentre en possession du budget quand on est bibliothécaire ?
  • Y a t-il des textes ministériels qui donnent droit aux réclamations  budgétaire par les bibliothécaires ?
  • Quel devenir pour les écrivains camerounais ?
A cette première vague  de questionnement, des tentatives de solutions sont envisagées.
A la première question, on retiendra de l’atelier que les textes prévoient pour les établissements  d’enseignement général 400F/élève pour le premier cycle et 500F/élève pour le second cycle ; ce taux s’élève à 700F/élève pour tous les cycles de l’enseignement technique. 
A la question concernant le devenir des écrivains camerounais, il est à relever que les écrivains camerounais , comme le témoigne un participant ont de plus en plus une propension pour les faits sociaux occidentaux au détriment  de nos réalités sociales; ce qui est peut être le reflet de nos sociétés actuelles. Est-ce la quête du lucre ou une préférence des éditeurs ? Est-ce la volonté de voir son œuvre inscrit au    programme officiel quand on ne  maîtrise même pas  les mécanismes d’inscription des œuvres au programme dans notre pays ?
Cette suite logique et ordonnée de questionnement témoigne justement de l’intérêt que suscite le débat autour du livre.
Il est 15 H 00, nous constatons que nous avons débordé le temps qui nous était imparti, et malgré la véracité  des débats, nous avons trouver la nécessité de mettre un terme aux travaux.

SUGGESTIONS


  •       Intégrer quelques élèves dans ce genre de formation pour qu’ils puissent faire leurs propositions en tant que bénéficiaire de ces offres
  •       Multiplier ce genre de rencontre car la plupart des gestionnaires de bibliothèques  sont des personnels  d’emprunts sans aucune formation dans le domaine; 
  •       Organiser la prochaine rencontre au mois d'aout;
  •       Que nos rencontres soient médiatisés afin de sensibiliser les différents acteurs de la  bibliothèque;
  •       Multiplier ces rencontres par an
  •       Venir à Garoua en avril 2013 et partager le rapport de nos travaux avec le MINCULTURE
  •       Intégrer les chefs d’établissements dans ces rencontres et que cette formation puisse avoir lieu pendant les congés;
  •       pour la prochaine rencontre présenter un exemple de budget de fonctionnement;
  •       choisir un ou deux  exposants  pou présenter le bilan de leurs activités; Débat assez élogieux, toutefois nous retiendrons les pertes injustifiés de temps, la non  relecture du rapport final en plénière pour nécessité d’amendement toutefois nous somme assez satisfait.

MOT DE CLÔTURE

Dans son mot de clôture nous retiendrons deux choses : 
Le souhait de bon retour aux différentes délégations qui n’ont ménagé aucun effort pour que cet atelier de réflexion et de concertation soit un succès retentissant au regard de la quantité et surtout de la qualité des résultats, fruits d’une coalition de réflexion. Par ailleurs il émet le veut que la prochaine  édition soit organisée par une autre région, ce qui nous permettra n’ont  seulement  de délocaliser le  site de travail mais cela nous  permettra de vivre  d’autres expériences. A ce sujet, les régions du Grand-Nord (NGAOUNDERE ET MAROUA) ont été  choisies, le souci ici étant de coaliser d’avantages pour rendre l’atelier plus vivant .
Par ailleurs, il à été demandé à la région de l’Ouest de se rapprocher de ce comité d’organisation pour s’imprégner de l’organisation car en 2014 se sera le tour de cette autre région.
Enfin il souhaite que chacun accepte le déjeuné qui a été  prévu bien que cela  ait été décalé dans le temps par anticipation ; il souhaite à tous et à chacun bon appétit.
Rapport rédigé par TAFOUYEM KUETE Guy Kolbert      


Photos des Participants

M. Martin Anguissa (Yaoundé)
M. AYISSI Jean Gervais (ADEN Garoua)


M. DEUTCHOUA Eric (N'Déré

M. DZOTAP Serge Alain (Bafoussam) 

Mme EDONG Collette (Yaoundé)

M. ELEMBE Jean Marie (Bertoua) 

M. ENGUENE BIKOLO Paul (AFC Buéa)

M. ESSOMBA Jean Joachim (Yaoundé)

M. ETOGA WOLGANG(Yaoundé)

M. EYENE NAMA (Yaoundé)

M. NGOKO Samuel (Yaoundé)

M. GUIALA Hervé Raymond (Yaoundé)

M. UWE JUNG (Yaoundé)

Mme KEMAJOU Charlotte (Yaoundé)

M. MBIEDA Duplex (Yaoundé)

M. MBIEDA Franck (Yaoundé)

M. MEKEM KAMO Emma (Bafoussam)

M. MELINGUI Vincent de Paul (Yaoundé)

Mme DONGFACK (Yaoundé)

Mme MONKAM Flore (Yaoundé)

Mme NYASSA Julienne (Yaoundé)

Mme NGUETCHUENG Aimée (Yaoundé)

M. OTU EKPE Georges (Buéa)

M. OWONA Irenée (Yaoundé)

Mme SONFACK T. Emma (Ayos)

M. TAFOUYEM Guy (Bafoussam)

M. TATDJA Christophe (Yaoundé)

Mme TCHOUANGUEP Jacqueline  (Ydé)

Mme TENE PEKA (AYENE)

M. WAMBA TSANGUE Brice (Yaoundé)

Mme YEMELI Liliane (Mbalmayo)



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