lundi 11 août 2014

Réseau International des Bibliothécaires (ILN)

Nous reprenons ici une annonce du collègue Roseline Njikang Bawack Bibliothèque Centrale,
Université de Yaoundé I et  ILN Cameroon Coordinator, ilnetwork.wordpress.com


Chers collègues, voici occasion à ne pas manquer.
Réseau International des Bibliothécaires (ILN) est fait aussi pour
nous au Cameroun !
Vous voulez construire votre réseau professionnel et en savoir plus
sur la bibliothéconomie dans le monde entier ?
Aimez-vous  l'idée des voyages professionnels mais n'avez pas le
budget ? Le réseau International des bibliothécaires (ILN) est fait
pour vous.
Ce programme ILN est facile et aide les bibliothécaires à développer
des réseaux internationaux. Nous sommes heureux d'annoncer que la
prochaine tournée des activités de ce programme apprécié débutera en
septembre 2014. Les inscriptions pour participer à la prochaine
tournée débuteront au mois de juillet 2014 et seront  clôturer le 22
août 2014 à minuit.
ILN  est ouvert  à toute personne dans l'industrie de
bibliothéconomie et d'information dans le monde entier. Le programme
est  libre et les seules conditions pour participer sont :
    Avoir une connexion internet
    Etre capable de communiquer en langue anglaise
    Disposer d’une heure chaque semaine
    Avoir le désir d'établir des liens professionnels et d'apprendre
d’autres collègues.
Le nombre de place est limité alors inscrivez-vous dès maintenant pour
assurer votre place.

http://ilnetwork.wordpress.com/2014/07/14/international-librarians-network-applications-open/

http://ilnetwork.wordpress.com/page/2/

http://ilnetwork.wordpress.com/participate-in-the-iln/

Roseline  Bawack
Bibliothèque Centrale,
Université de Yaoundé I.

Roseline Njikang Bawack
ILN Cameroon Coordinator
ilnetwork.wordpress.com

jeudi 7 août 2014

• OPLM –Garoua 2014. Rapport de Anguissa Martin



RAPPORT DE PARTICIPATION A OPLM GAROUA 2014
              Par Martin ANGUISSA, Coéditeur et Co-animateur de Bibliocamerblogspot.com. Bulletin     d’information des Bibliothèques du Cameroun



Ayant bénéficié de l’appui du Programme d’appui aux échanges des bibliothèques du Goethe Institute –Kamerun, j’ai participé à la 3e édition de OPLM qui s’est tenu le 27 juin 2014 à Garoua et organisé par la Bibliothèque municipale de Garoua 1er, placée sous la responsabilité de monsieur Harouna Ahmadou Saliou Yerima


Coéditeur et Co-animateur du blog  Bibliocamerblogspot.com, bulletin d’information des bibliothèques du Cameroun,  j’ai animé un exposé sur le thème « Communication : pratiques en bibliothèques ».  Loin d’une communication scientifique encore moins relevant d’une enquête de terrain préalable, il s’est agit pour moi d’amener les bibliothécaires à jeter un regard sur leurs pratiques de communication au sein de leur structure, de les interroger et les évaluer. Ceci enfin de pouvoir s’il y a lieu de les améliorer, les diversifier. 

Mon  propos liminaire s’est limité à planter le décor,  à fixer les axes de l’exposé. Partant d’une définition schématisée de la communication (entendue comme une mise en partage), j’ai relevé les objectifs visés par la communication institutionnelle d’une part et la communication « produit » d’autre part , en spécifiant chaque champ. Poursuivant mon intervention, j’ai dégagé les orientations de la communication media et celle  hors media, et évoqué le rôle des acteurs de la communication et les outils. Au demeurant, ce petit tour d’horizon  m’a permis d’insister  sur l’importance  pour chaque bibliothèque de bâtir un plan et des stratégies de communications adaptée à la spécificité de chaque structure et à son environnement.


Au cours des échanges qui ont suivi mon propos liminaire, il en ressort que les bibliothèques ont une activité de communication embryonnaire, donnant plus de pace à la communication interpersonnelle  où la position  du bibliothécaire est  dominante sur celle de l’usager. Les expériences des bibliothèques font ressortir que leurs actions de communication sont menées par à coups, spontanément, sous la pression de l’urgence lorsqu’un intérêt escompté le recommande. Sur  les pratiques de communication, au-delà de la communication interpersonnelle, relevons en quelques unes qui ont fait l’objet de discussion.
-Le CAPS de N’Gaoundéré a souvent fait recours au communiqué de presse, diffusé à la radio.
-La bibliothèque de Garoua 1er  a créé un compte Facebook mis à jour quand c’est nécessaire. Sa signalétique extérieure  et intérieure renseigne  et positionne en première ligne l’American Corner, fruit de son partenariat avec l’Ambassade des Etats-Unis d’Amériques.
-La représentante de la Régionale, archiviste, a relaté comment la communication avec sa hiérarchie, lui a permis de démontrer l’importance stratégique des archives dans cette entreprise.
-L’association SEED de Christophe Tatdja a déployé son visuel au lieu de la rencontre de OPLM, ce qui aurait pu créer une confusion dans les esprits sur l’identité de la rencontre et de son organisateur chez  les non-participants
-En dehors des mails et du  blog Bibliocamer comme outil, OPLM n’a pas d’identité visuelle sur le lieu des événements et encore moins une vitrine sur Internet.


Au final, le partage des pratiques de communication en bibliothèque a suscité l’éveil et la prise de conscience des participants à la maitrise de cette activité dans la réalisation de leur mission. Etre toujours présent dans l’espace public, faire connaitre la bibliothèque et ses services  adaptés aux attentes des publics spécifiques à l’environnement de chaque structure d’information documentaire.

S’agissant par ailleurs des autres communications, j’ai été édifié entre autres par la mutation institutionnelle et organisationnelle de la Bibliothèque municipale de Garoua 1er, la générosité d’apprenant qui n’a pas quitté le responsable de la bibliothèque de l’Université de N’Gaoundéré, la bataille menée par le CAPS pour augmenter le nombre de ses usagers. De même on pourrait souligner l’expérience en cours de Biblio-valise que conduit le SEED.
 

• OPLM –Garoua 2014. Rapport de DJATANG MBANDJI Bertille



                       RELATION DES SERVICES DES ARCHIVES AVEC LA HIÉRARCHIE
                       par DJATANG MBANDJI Bertille, archiviste, La Régionale d'épargne et de crédit



            INTRODUCTION

       L’Archivage au-delà de son apprentissage théorique dans nos écoles spécialisées du Cameroun est un véritable souci d’implémentation dans nos entreprises privées et étatiques de la place.
       Bien qu’étant un métier en perpétuel mutation, ses concepts et son cadre pratique restent encore méconnus de nombreux entrepreneurs, chef d’entreprise et parfois même des gouvernants. D’ou le défi, à relever du corps des professionnels pour valoriser les enjeux d’un tel métier dans les organismes. Car, l’archivage apparaît  aujourd’hui comme un élément dynamique de la chaîne informationnelle de l’entreprise. Encore faut-il que l’archivage soit pratiqué selon des règles éprouvées en matière de collecte, de gestion et de pérennité des supports. Le respect des usages est d’autant plus important.
       A cet effet, l’archivage dans le système managérial ne peut  être fluide sans la prise en compte des éléments ci-après :
       Le respect des règles d’archivage ;
       L’implémentation de la chaîne archivistique
       Le personnel formé



                       Normes et règles archivistiques.
      Evoluant dans un secteur bancaire, la constitution des archives tourne autour des archives de production (contrats, conventions de compte, pièces comptables, documents relatifs aux investissements– équivalent à 80 % de l’ensemble). Ce secteur d’activité évoluant dans un environnement juridique toujours plus contraignant, les banques doivent obéir à des réglementations sourcilleuses en matière de traçabilité, comme la loi Sarbanes-Oxley, les règlements COBAC, celles de l’Autorité des marchés financiers. D’où une interpellation forte en matière d’archivage, Malheureusement le constat est amer, selon l’adage qui dit « loin des yeux, loin du cœur » ; du fait de son éloignement de la structure mère, le service des archives a tendance à tomber dans les oubliettes. Par conséquent, le service n’est pas considéré comme une « fonction support » de l’entreprise, faisant partie de la vie de l’entreprise, mais plutôt considéré comme un magasin d’entreposage. Pourtant une  bonne pratique archivistique doit reposer sur une capture de l’information, un versement selon un protocole fixé par un bordereau de versement et une bonne gestion du cycle de vie. Si une entreprise hésite à valider les procédures et normes d’archivages en leur sein, comment arriver à installer une traçabilité en matière d’archivage et implémenter un système fluide et fort ?

L’IMPLEMENTATION DE LA CHAINE ARCHIVISTIQUE

 L’implémentation de la chaîne archivistique implique la phase pratique et le  résultat.
 Les  difficultés perçues sont d’ordre organisationnel et fonctionnel : avec une personne en charge des archives, comment être efficaces dans la mise en place d’un système ? Absence des procédures, de centre de pré-archivage, de département, de partenariat avec des écoles de formation, de ressource humaine, de  personnel formé, de budget, d’outils et d’équipements nécessaires à son fonctionnement ; des locaux moins spacieux et équipés de manière non conventionnels…
       Bref, tous ces défauts ne peuvent concourir à mettre en place une politique d’archivage respectant deux impératifs :
       La création de correspondants  d’archives, relais indispensables pour prendre en compte les besoins des utilisateurs.
        Le référentiel d’archivage nécessite un dialogue entre les producteurs de contenu et les archivistes.
   Notre combat est de faire de l’archivage une fonction reconnue et valorisée par le management et non une activité noyée dans le budget de la Logistique et son fonctionnement.

           LE PERSONNEL FORME

       La formation du personnel est très importante dans la mise en place d’une politique d’archivage. Malheureusement nos dirigeants veulent des résultats sans vouloir s’impliquer.
       A travers des séminaires, le personnel doit recevoir une formation sur l’importance du document et sa conservation.
       Comme nous l’avions dit plus haut sans la validation des manuels et procédures proposés, il serait difficile de cultiver une mentalité archiviste dans l’entreprise.

             CONCLUSION

Sans l’apport de l’administration dans l’archivage, il est impensable voire impossible d’asseoir une politique d’archivage réelle. L’archivage doit être le poumon de l’administration. Fort est de constater que de nos jours les entreprises face  à la propagation de la numérisation veulent numériser leurs documents, ceci devient une solution rapide à leur problèmes d’archivage…
Il est certes vrai que l’archivage numérique est l’une des solutions pour l’accès rapide à l’information et à la pérennité de celle-ci, néanmoins, si jusqu’ici très peu de structures ont pu investir pour asseoir un système d’archivage fluide, comment envisager la numérisation en trainant derrière nous un travail inachevé ? Nous pensons qu’il serait judicieux de mettre en place les bases solides d’un archivage physique avant de se lancer dans un projet de numérisation.

OPLM –Garoua 2014 (27 juin). Rapport de M. Mbenguè et al.






            OPLM : BONNES PRATIQUES ET EXPERIENCES
par :
     Mbengué Nguimè Martin, Okala Edwige, Bitanda Florence Anisette, CAPS de Ngaoundéré



L’an deux mille quatorze et le 27 du mois de juin, s’est tenue la 3e édition du One Person Libraries Meeting OPLM organisée sur « OPLM : bonnes pratiques et expériences » par la Bibliothèque municipale pilote de Garoua/American Corner Garoua en partenariat avec Goethe Institut qui a pensé ce programme d’échanges entre bibliothécaires. Cette édition a regroupé 22 personnes dont une archiviste et plusieurs bibliothécaires amateurs ou professionnels. Les travaux démarrés après 1 heure de retard à cause de l’arrivée tardive de la majorité d’intervenants à American Corner Garoua, précisément aux environs de 10h, ont retenu l’attention de tous les participants. 
Six communications ont été présentées après le mot de bienvenue de M. Harouna Ahmadou Saliou Yerima, les propos introductifs de M. Tatdja Christophe représentant du Goethe Institut, et le discours d’ouverture prononcé à l’endroit des participants par M. Harouna Ahmadou au nom du Délégué du Gouvernement représenté. C’est ainsi que tour à tour, les participants se sont appesanti sur les sujets  suivants :
-  "La dynamique d’offres de service du Centre africain de partage du savoir CAPS aux chercheurs de 2011 à 2014 : diversification, exigences budgétaires et défi scientifique" par Mbengué Nguimè Martin et Bitanda Florence Anisette ;
-  "Le CAPS, l’animation scientifique et la promotion  de la lecture à Ngaoundéré de 2011 à 2014" par Mbengué Nguimè Martin et Okala Edwige ;
-  "Le Projet de biblio-valise" par Tatdja Christophe ;
-  "La relation du Service des archives avec la hiérarchie à la Régionale d’épargne et de crédit" par Djatang Mbandji Bertille ;
-  "La communication : une bonne pratique de la bibliothèque" par Anguissa Martin ;
-  "Les bibliothèques de lecture publique et leurs défis : le cas de la Bibliothèque municipale pilote de Garoua" par Harouna Ahmadou.


Intervention n° 1 : "La dynamique d’offres de service du CAPS aux chercheurs de 2011 à 2014 : diversification, exigence budgétaire et défi scientifique"

La communication présentée par Mbengué Nguimè Martin et Bitanda Florence Anisette retrace les différents aspects d’encadrement des élèves, étudiants, enseignants-chercheurs et d’autres catégories socioprofessionnelles, que le CAPS a développés à Ngaoundéré (Cameroun) de 2011 à 2014, en plus du fonctionnement de sa salle de lecture dénommée Salle de Chercheurs. Dans le contexte d’autonomisation financière de ce centre, il s’agit fonctionnement du Bureau d’études, d’expertise et d’assistance culturelle. Il s’agit aussi des Services :
- de la recherche et de la dissémination des connaissances ;
- du secrétariat bureautique/scientifique, d’accueil des chercheurs[1] et de Les boutiques du CAPS[2] ;
- des Détentes scientifiques ;
- de recyclage/formation à la carte/cours de répétition ;

Nombre d’activités liées à ces services ont conduit le CAPS à ce que les auteurs appellent « l’enfer social » ou « le gouffre financier ». C’est pourquoi la majorité de ces services ont été mises en stand bail  par la Direction du CAPS. Ce centre ne s’occupe plus que des services fondamentaux de la recherche scientifique et de  la dissémination des connaissances. L’expérience faite s’articule, dans ce sens, autour de l’abandon des activités d’accueil/hébergement et court séjour des chercheurs de passage à Ngaoundéré par exemple, au profit de celles qui se rapportent uniquement au développement du bagage culturel de ces derniers.



Intervention n°2 : "Le CAPS, l’animation scientifique et la promotion de la lecture à Ngaoundéré de 2011 à 2014"

Dans le cadre de cette seconde réflexion axée sur le CAPS, Mbengué Nguimè Martin et Okala Edwige démontrent que ce centre, au cours des quatre dernières années, exploite différentes techniques de communication et une panoplie d’activités scientifiques de masse pour se faire connaître/découvrir, attirer sa population cible à la Salle de Chercheurs (bibliothèque), et promouvoir par ces faits la lecture ou le bon usage du document écrit. Les techniques de promotion des visites d’ordre scientifique du CAPS sont des contacts par SMS, mails, affiches, courriers déposés et suivis sur le terrain, communiqués-radios, animation des émissions radiodiffusées …. C’est aussi l’organisation de plusieurs activités relatives à l’exécution des deux programmes du CAPS[3]. L’animation régulière de ces activités[4] en salle ou dans des aires de jeux attire de jeunes gens et des éducateurs au CAPS, laboratoire de recherche en documentation privée et d’études en sciences sociales où ces derniers finissent par s’épanouir en consultant le document.

Intervention n° 3 : "Le Projet de biblio-valise"

Le Projet de biblio-valise sera traduit dans les faits, d’après Tatdja Christophe, par le déplacement avec sa valise pleine d’ouvrages vers et à destination des milieux défavorisés[5] et où les jeunes ont du mal à accéder au livre. Les équipes mobiles envisagées déposeront des valises d’ouvrages à l’intention des jeunes qui devront les lire gratuitement, soit dans des établissements au cours de l’année scolaire, soit en bordure des aires de jeux pendant des vacances. Elles contribueront ainsi à réduire le taux d’échec scolaire ou celui de l’obscurantisme dont souffre la population cible (élèves, et encadreurs), faute de manuels scolaires souvent disponibles dans la plupart des villes du Cameroun.

Intervention n°4 : "La relation du Service des archives avec la hiérarchie à la Régionale d’épargne et de crédit"

Dans cette communication présentée en quatrième position, l’auteur, Djatang Mbandji Bertille, rappelle d’abord les difficultés que rencontre l’archiviste dans l’exercice de sa fonction dans une banque, et singulièrement à La Régionale d’épargne et de crédit. Ensuite, elle relève les efforts qu’elle a fournis se faire accepter en tant qu’employée utile à son entreprise et être intégrée véritablement dans son milieu professionnel où seuls les affaires financières restent la principale préoccupation des personnels et déterminent, par ricochet, les attitudes de tous les intervenants ou presque. Elle met en relief, enfin, l’utilité ou mieux l’importance du métier d’archiviste qui demeure négligé par une multitude de Camerounais. Ce faisant, Djatang Mbandji Bertille déplore le fait que son entourage et, davantage, la hiérarchie de La Régionale d’épargne et de crédit tarde à reconnaître les droits et les devoirs de celui qui exerce le métier évoqué au sein de leur structure. L’auteur de la communication convie, alors, les participants à la réflexion qui consiste à indiquer des voies et des moyens susceptibles de l’aider à travailler dans de meilleures conditions socioprofessionnelles.



Intervention n°5 : "La communication : une bonne pratique de la bibliothèque".

Anguissa Martin, auteur de cette communication, présente le rôle primordial que joue la communication dans la gestion d’une bibliothèque. La façon ou la manière de diffuser une information doit varier en fonction de la population cible. Si l’on se retrouve en face  des écoliers, le style doit changer. Le changement ou l’attitude du bibliothécaire doit aussi évoluer selon qu’il s’adresse aux étudiants ou aux chercheurs appartenant à d’autres catégories socioprofessionnelles. Les éléments internes de communication de la bibliothèque doivent être sélectionnés au préalable. Ils doivent porter strictement des messages utiles aux lecteurs et non susceptibles de dérouter les chercheurs. Tous ces paramètres sont à prendre en considération dans le fonctionnement d’une bibliothèque qui veut se faire connaître dans son milieu. Dans les détails, l’auteur n’hésite pas à souligner qu’il est nécessaire d’adapter les affiches publicitaires aux évènements en cours de production ou de déroulement dans la bibliothèque. Il pense que cela est une bonne pratique de la communication, et qu’il y a plusieurs autres stratégies du même domaine à intégrer dans la gestion d’une bibliothèque.



Intervention n° 6 : "Les bibliothèques de lecture publique et leurs défis : le cas de la Bibliothèque municipale pilote de Garoua"

Dans cette communication, l’auteur, Harouna Ahmadou, aborde les étapes d’évolution qu’a connues la bibliothèque de référence, ici entendue la Bibliothèque municipale pilote de Garoua/American Corner Garoua, à un moment donné de son histoire. Selon lui, cette bibliothèque a rayonné pendant plusieurs années avant de connaître des difficultés de fonctionnement qui déterminèrent la fermeture de ses portes au public. Elle fonctionne, au cours de ces dernières années, avec le concours de la coopération américaine. Celle-ci lui fournit, non sans conditions à respecter, aussi bien des Nouvelles technologies de l’information et de la communication NTIC que des ouvrages. En aval de cette coopération, la bibliothèque arbore désormais une raison sociale par laquelle les Etats-Unis captent l’attention des jeunes et d’autres chercheurs : "American Corner Garoua". Mais, la même bibliothèque travaille également en partenariat avec Goethe Institut. Cette structure allemande a financé d’ailleurs le déplacement de plusieurs participants qui ont honoré de leur présence la 3e édition de l’OPLM. Et le succès enregistré dans la collaboration avec d’autres citoyens du monde a exhorté l’auteur à insister sur : la nécessité du partenariat entre les bibliothèques ; la formation du personnel qui travaille dans les bibliothèques, sans en avoir reçu une éducation pré-emploi.  

En définitive, la Conférence marquée par une phase interactive d’échanges scientifiques s’achève à 16 h., après une pause-café qui permit aux participants de souffler entre 13 h. et 13 h. 30 mn, aux frères musulmans de prendre part à la prière de vendredi. Rapidement et au profit de tous les participants, les civilités d’hospitalité à American Corner Garoua suivies de la prise d’une photo de famille la prolongent hors de son cadre initial le plus restreint. Les représentants du CAPS et d’autres participants à OPLM de Garoua se souviennent et se souviendront toujours de ces décors d’une manifestation culturelle qui fut une réussite. Ils attendent vivement la prochaine rencontre des OPL du Cameroun. Pour la tenue et le succès de celle-ci, les éventuels hôtes et organisateurs, très satisfaits du soutien financier de l’Institut Goethe et de la profondeur des échanges effectués à Garoua le 27 juin 2014, sollicitent, déjà et par anticipation, l’appui indéniable de cette institution culturelle de l’Allemagne et, pourquoi pas, celui d’autres structures et bonnes volontés actives au Cameroun.





[1] A la Salle de Chercheurs et pour les chambres pour chercheurs que le CAPS avait réussi à posséder et tenté de gérer en faveur des chercheurs contraints à séjourner à Ngaoundéré dans le cadre de la poursuite de leurs travaux de recherche.
[2] Le fonctionnement de ces boutiques permettait aux chercheurs accueillis à la Salle de Chercheurs de disposer, sur place et à des prix raisonnables, du petit matériel didactique indispensable à la recherche. Il permettait d’éviter les déplacements ou les pertes de temps liées : à l’achat d’un stylo, d’une enveloppe, des formats A4 ou A3 ; à l’acquisition des unités pour les appels téléphoniques…Dans le contexte de ce modeste confort matériel, le chercheur gagnait du temps en se consacrant davantage à son activité intellectuelle.
[3] Programme Ecole  et Culture sans frontières en Afrique  PECFA, et Programme Vacances et Culture en Afrique PVCA.
[4] Journées de la mémoire collective JMC, des sciences sociales JSS, des détentes scientifiques JDS ; des conférences-débats, tables rondes, des Ateliers d’évaluation des travaux en cours de production ou de finalisation AETCPF ; des Séminaires de méthodologie de la production littéraire en sciences sociales SMPLSS ; des séminaires internes des étudiants de Master II et de Doctorat.
[5] Les établissements scolaires ou les villages enclavés du fait de leur situation à la périphérie du pays ou de leur éloignement des grandes bibliothèques fonctionnelles au Cameroun.