jeudi 7 août 2014

• OPLM –Garoua 2014. Rapport de Anguissa Martin



RAPPORT DE PARTICIPATION A OPLM GAROUA 2014
              Par Martin ANGUISSA, Coéditeur et Co-animateur de Bibliocamerblogspot.com. Bulletin     d’information des Bibliothèques du Cameroun



Ayant bénéficié de l’appui du Programme d’appui aux échanges des bibliothèques du Goethe Institute –Kamerun, j’ai participé à la 3e édition de OPLM qui s’est tenu le 27 juin 2014 à Garoua et organisé par la Bibliothèque municipale de Garoua 1er, placée sous la responsabilité de monsieur Harouna Ahmadou Saliou Yerima


Coéditeur et Co-animateur du blog  Bibliocamerblogspot.com, bulletin d’information des bibliothèques du Cameroun,  j’ai animé un exposé sur le thème « Communication : pratiques en bibliothèques ».  Loin d’une communication scientifique encore moins relevant d’une enquête de terrain préalable, il s’est agit pour moi d’amener les bibliothécaires à jeter un regard sur leurs pratiques de communication au sein de leur structure, de les interroger et les évaluer. Ceci enfin de pouvoir s’il y a lieu de les améliorer, les diversifier. 

Mon  propos liminaire s’est limité à planter le décor,  à fixer les axes de l’exposé. Partant d’une définition schématisée de la communication (entendue comme une mise en partage), j’ai relevé les objectifs visés par la communication institutionnelle d’une part et la communication « produit » d’autre part , en spécifiant chaque champ. Poursuivant mon intervention, j’ai dégagé les orientations de la communication media et celle  hors media, et évoqué le rôle des acteurs de la communication et les outils. Au demeurant, ce petit tour d’horizon  m’a permis d’insister  sur l’importance  pour chaque bibliothèque de bâtir un plan et des stratégies de communications adaptée à la spécificité de chaque structure et à son environnement.


Au cours des échanges qui ont suivi mon propos liminaire, il en ressort que les bibliothèques ont une activité de communication embryonnaire, donnant plus de pace à la communication interpersonnelle  où la position  du bibliothécaire est  dominante sur celle de l’usager. Les expériences des bibliothèques font ressortir que leurs actions de communication sont menées par à coups, spontanément, sous la pression de l’urgence lorsqu’un intérêt escompté le recommande. Sur  les pratiques de communication, au-delà de la communication interpersonnelle, relevons en quelques unes qui ont fait l’objet de discussion.
-Le CAPS de N’Gaoundéré a souvent fait recours au communiqué de presse, diffusé à la radio.
-La bibliothèque de Garoua 1er  a créé un compte Facebook mis à jour quand c’est nécessaire. Sa signalétique extérieure  et intérieure renseigne  et positionne en première ligne l’American Corner, fruit de son partenariat avec l’Ambassade des Etats-Unis d’Amériques.
-La représentante de la Régionale, archiviste, a relaté comment la communication avec sa hiérarchie, lui a permis de démontrer l’importance stratégique des archives dans cette entreprise.
-L’association SEED de Christophe Tatdja a déployé son visuel au lieu de la rencontre de OPLM, ce qui aurait pu créer une confusion dans les esprits sur l’identité de la rencontre et de son organisateur chez  les non-participants
-En dehors des mails et du  blog Bibliocamer comme outil, OPLM n’a pas d’identité visuelle sur le lieu des événements et encore moins une vitrine sur Internet.


Au final, le partage des pratiques de communication en bibliothèque a suscité l’éveil et la prise de conscience des participants à la maitrise de cette activité dans la réalisation de leur mission. Etre toujours présent dans l’espace public, faire connaitre la bibliothèque et ses services  adaptés aux attentes des publics spécifiques à l’environnement de chaque structure d’information documentaire.

S’agissant par ailleurs des autres communications, j’ai été édifié entre autres par la mutation institutionnelle et organisationnelle de la Bibliothèque municipale de Garoua 1er, la générosité d’apprenant qui n’a pas quitté le responsable de la bibliothèque de l’Université de N’Gaoundéré, la bataille menée par le CAPS pour augmenter le nombre de ses usagers. De même on pourrait souligner l’expérience en cours de Biblio-valise que conduit le SEED.
 

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