jeudi 31 janvier 2013

One Person Librairies Cameroon: Rapport de l'Alliance Franco Camerounaise Dschang


Le centre culturel Francis Bebey de Yaoundé a organisé le 08 décembre 2012  une rencontre en son sein. Elle avait pour thème One Person Librairies Cameroon ; autrement dit les bibliothèques à un seul personnel. Cette rencontre, il faut le souligner, a connue le soutien de l’institut Goethe, qui depuis 2010, encadre les professionnels de l’information et de la documentation au Cameroun, en leurs accordant une bourse pour faciliter leurs déplacements. La rencontre du 08 décembre au centre culturel Francis Bebey a connu la participation de 20 personnes venues des quatre coins du pays. Il s’agit nommément de :
ETEME GUY du Lycée de Ndogpassi à Douala, TCHAMOU Dieudonné de LMZ de Maroua, LYDIO ATEM du Jardin d’Enfant de Mbalmayo, Germain DJEL de la CCB Bangam (Ouest Cameroun), EYENE NAMA du Collège de la Retraite de Yaoundé, Marie Eléonor NOMANA ETONGO du réseau Aden Cameroun venu de Garoua, DJIDERE Valère de la bibliothèque centrale de l’université de Dschang, DJOCK Jérôme de CEFAB de Yaoundé, NDZANA ATANGANA A. Olivier de la Maison des savoir de Ouagadougou, MBITKUI Patrice de CAFRAD de  Douala, MBENGUE N. Martin et OKALA Edwige de CAPS de N’gaoundéré, NCHAPE Placide du Lycée de Mberem à N’Gaoundéré, HOYAM TAIWE M.S. du Centre Catholique Universitaire de Yaoundé, HAROUNA AHMADOU SALIOU YERIMA de la Bibliothèque municipale de Garoua, STYVEN Emmanuel SLZ de Douala, TCHAPDA Cédrick du Lycée de Ndogpassi à Douala, FOUELEFACK Gabriel de la Mairie de Dshang et Jean NZUGEM GUEWOU, ma modeste personne venant de la bibliothèque de l’Alliance Franco-Camerounaise de Dschang.
Plusieurs points étaient au menu des discussions. Pour des raisons de conformité avec les exigences des organisateurs, je ne présenterais ici que le rapport de mon exposé pendant cette rencontre. 
Ainsi, durant les assises de Yaoundé, nous avons exposé sur les clubs de lecture. Il s’agit d’une vulgarisation de la lecture publique en générale et de la lecture pour les jeunes (scolaires) en particulier. Nous vous donnons dans les lignes qui suivent l’économie dudit exposé, à travers la présentation du projet (I), sont fonctionnement (II), et les attentes que nous pouvons y avoir.

I-                    PRESENTATION DU PROJET.

Les Clubs de lectures est un projet que nous avons mis sur pied et avons essayé, dans le département de la MENOUA, qui a pour chef lieu la ville de Dschang. A partir de cet essai, nous nous rendons compte qu’il peut, si les moyens sont mis en jeux couvrir, pas seulement un département, mais une région, voir même tout le pays. Il consiste en effet à cibler les jeunes, qui sont regroupés dans les établissements secondaires, mettre à leur disposition des cantines de livres. Ces derniers doivent être savamment choisis de manière à susciter  l’intéressement des enfants. Pour ce faire, il est question de choisir des documents qui doivent attirer la cible. Ici, bien que nous sachions que le plus grand intérêt de ceux-ci se trouve dans les livres scolaires à leurs programmes, nous fournirons des efforts pour éviter de tomber dans le piège, notre mission ne consistant pas à aider les parents pauvres en fournissant à leurs enfants les livres qui leurs manquent. Ainsi, des livres scolaires et fascicules dans les cantines devront nous servir juste d’appât. Alors, le choix des livres doit tenir compte du genre (Conte, roman, BD…), en plus nous tiendrons compte des écritures dans les livres car, en fonction de l’âge et du niveau scolaire, ceux de petit caractère  n’attire pas les enfants qui ne sont pas habitués aux livres, et les amène à se décourager très vite. A coté de tout ce qui précède nous ajouterons un concours des meilleurs lecteurs auxquels nous réserverons des prîmes flatteuses (de l’argent, des livres à offrir bref du matériel didactique). Ayant réfléchi sur le projet jusqu’à ce niveau, la prochaine étape nous questionne sur comment cela doit se passer, surtout que, desservir tout un département demande des moyens de transport et bien d’autres choses. Pour répondre à cet épineux problème, du temps a été accordé  au fonctionnement et un plan a été trouvé à cet effet.

II-                  FONCTIONNEMENT DU PROJET.

Le Projet pour fonctionner nécessite des moyens humains, financier, et du temps matériel. Pour résoudre ces problèmes, nous avons pensé qu’il fallait tout simplement prendre le projet comme une chaîne dont les maillons sont constitués : de la bibliothèque de l’Alliance qui fournit les livres, des élèves pour qui ces livres sont fournis et des enseignants qui sont chargés de l’éducation desdits élèves. Ceci étant fait, nous avons essayé d’attirer l’attention de chaque maillon sur ce qu’il a à faire pour que le projet marche.
C’est ainsi que la sélection des livres dans les rayons de la Bibliothèque de l’Alliance, son transport,  sa distribution, et ainsi que sa récupération pour son retour aux rayons a été attribué aux enseignants comme leur partition à jouer.
Pour les enfants, en plus de l’exploitation des documents qui est la finalité de notre projet, nous avons trouvé qu’avec le principe qui dit que l’union fait la force, ils pouvaient supporter le coté financier du projet. Ainsi, chaque enfant pour faire parti du club et bénéficier de la consultation des documents, doit débourser une somme de mille francs par an. Un club de lecture pourra par cette stratégie avoir de quoi fonctionner pendant toute l’année sans le moindre souci financier. Afin de galvaniser l’ensemble des membres des clubs il peut être organisé à une fréquence que nous choisirons, une remise solennelle des prix aux meilleurs consultants des livres que les enseignants auront choisis dans leurs établissements respectifs sous le contrôle de l’Alliance.
De ce projet, nous attendons sortir des jeunes  biens formés, aptes et amoureux de la lecture. Quand nous savons que l’appétit vient en mangeant, il n’y a pas de doute que pour un jeune qui prend part à notre projet pendant trois ans n’éprouve pas un envi de lire. 
Nous venons donc de donner la quintessence de notre exposé, que nous avons présenté devant le groupe de travail auquel nous avons fait partie lors des assises One Person Librairies Cameroon  du 08 décembre  2012 à Yaoundé. Nous pensons que notre modeste contribution pourra édifier  certain collaborateurs comme celui des autres nous a édifiés. Ceci, pour que vive les échanges professionnels et l’information documentaire, soucis premier des Structures  telles l’Institut Goethe, le centre culturel Francis Bebey et bien d’autres.
Nous nous en voudrions beaucoup si nous terminons ce rapport sans remercier le Centre Culturel Francis Bebey pour leurs entreprises qui a aboutit à la tenue de ces échanges. Aussi, que l’Institut Goethe soit remerciée pour son soutien à l’égard des échanges professionnels depuis 2010, dans le domaine de la documentation au Cameroun.
Par Jean Nzugem Guéwou,  Alliance Franco Camerounaise Dschang

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