Le centre culturel Francis Bebey de
Yaoundé a organisé le 08 décembre 2012 une rencontre en son sein.
Elle avait pour thème One Person Librairies Cameroon ;
autrement dit les bibliothèques à un seul personnel. Cette rencontre, il faut
le souligner, a connue le soutien de l’institut Goethe, qui depuis 2010,
encadre les professionnels de l’information et de la documentation au Cameroun,
en leurs accordant une bourse pour faciliter leurs déplacements. La rencontre
du 08 décembre au centre culturel Francis Bebey a connu la participation de 20
personnes venues des quatre coins du pays. Il s’agit nommément de :
ETEME GUY du Lycée de Ndogpassi à Douala, TCHAMOU Dieudonné de LMZ de
Maroua, LYDIO ATEM du Jardin d’Enfant de Mbalmayo, Germain DJEL de la CCB
Bangam (Ouest Cameroun), EYENE NAMA du Collège de la Retraite de Yaoundé, Marie
Eléonor NOMANA ETONGO du réseau Aden Cameroun venu de Garoua, DJIDERE Valère de
la bibliothèque centrale de l’université de Dschang, DJOCK Jérôme de CEFAB de
Yaoundé, NDZANA ATANGANA A. Olivier de la Maison des savoir de Ouagadougou,
MBITKUI Patrice de CAFRAD de Douala, MBENGUE N. Martin et OKALA
Edwige de CAPS de N’gaoundéré, NCHAPE Placide du Lycée de Mberem à N’Gaoundéré,
HOYAM TAIWE M.S. du Centre Catholique Universitaire de Yaoundé, HAROUNA AHMADOU
SALIOU YERIMA de la Bibliothèque municipale de Garoua, STYVEN Emmanuel SLZ de
Douala, TCHAPDA Cédrick du Lycée de Ndogpassi à Douala, FOUELEFACK Gabriel de
la Mairie de Dshang et Jean NZUGEM GUEWOU, ma modeste personne venant de la
bibliothèque de l’Alliance Franco-Camerounaise de Dschang.
Plusieurs points étaient au menu des discussions. Pour des raisons de
conformité avec les exigences des organisateurs, je ne présenterais ici que le
rapport de mon exposé pendant cette rencontre.
Ainsi, durant les assises de Yaoundé, nous avons exposé sur les clubs de
lecture. Il s’agit d’une vulgarisation de la lecture publique en générale et de
la lecture pour les jeunes (scolaires) en particulier. Nous vous donnons dans
les lignes qui suivent l’économie dudit exposé, à travers la présentation du
projet (I), sont fonctionnement (II), et les attentes que nous pouvons y avoir.
I- PRESENTATION DU PROJET.
Les Clubs de lectures est un projet que nous avons mis sur pied et avons
essayé, dans le département de la MENOUA, qui a pour chef lieu la ville de
Dschang. A partir de cet essai, nous nous rendons compte qu’il peut, si les
moyens sont mis en jeux couvrir, pas seulement un département, mais une région,
voir même tout le pays. Il consiste en effet à cibler les jeunes, qui sont
regroupés dans les établissements secondaires, mettre à leur disposition des
cantines de livres. Ces derniers doivent être savamment choisis de manière à
susciter l’intéressement des enfants. Pour ce faire, il est question
de choisir des documents qui doivent attirer la cible. Ici, bien que nous
sachions que le plus grand intérêt de ceux-ci se trouve dans les livres
scolaires à leurs programmes, nous fournirons des efforts pour éviter de tomber
dans le piège, notre mission ne consistant pas à aider les parents pauvres en
fournissant à leurs enfants les livres qui leurs manquent. Ainsi, des livres
scolaires et fascicules dans les cantines devront nous servir juste d’appât.
Alors, le choix des livres doit tenir compte du genre (Conte, roman, BD…), en plus
nous tiendrons compte des écritures dans les livres car, en fonction de l’âge
et du niveau scolaire, ceux de petit caractère n’attire pas les
enfants qui ne sont pas habitués aux livres, et les amène à se décourager très
vite. A coté de tout ce qui précède nous ajouterons un concours des meilleurs
lecteurs auxquels nous réserverons des prîmes flatteuses (de l’argent, des
livres à offrir bref du matériel didactique). Ayant réfléchi sur le projet
jusqu’à ce niveau, la prochaine étape nous questionne sur comment cela doit se
passer, surtout que, desservir tout un département demande des moyens de
transport et bien d’autres choses. Pour répondre à cet épineux problème, du
temps a été accordé au fonctionnement et un plan a été trouvé à cet
effet.
II- FONCTIONNEMENT DU PROJET.
Le Projet pour fonctionner nécessite des moyens humains, financier, et du
temps matériel. Pour résoudre ces problèmes, nous avons pensé qu’il fallait
tout simplement prendre le projet comme une chaîne dont les maillons sont
constitués : de la bibliothèque de l’Alliance qui fournit les livres, des
élèves pour qui ces livres sont fournis et des enseignants qui sont chargés de
l’éducation desdits élèves. Ceci étant fait, nous avons essayé d’attirer
l’attention de chaque maillon sur ce qu’il a à faire pour que le projet marche.
C’est ainsi que la sélection des livres dans les rayons de la Bibliothèque
de l’Alliance, son transport, sa distribution, et ainsi que sa
récupération pour son retour aux rayons a été attribué aux enseignants comme
leur partition à jouer.
Pour les enfants, en plus de l’exploitation des documents qui est la
finalité de notre projet, nous avons trouvé qu’avec le principe qui dit que
l’union fait la force, ils pouvaient supporter le coté financier du projet.
Ainsi, chaque enfant pour faire parti du club et bénéficier de la consultation
des documents, doit débourser une somme de mille francs par an. Un club de
lecture pourra par cette stratégie avoir de quoi fonctionner pendant toute
l’année sans le moindre souci financier. Afin de galvaniser l’ensemble des
membres des clubs il peut être organisé à une fréquence que nous choisirons,
une remise solennelle des prix aux meilleurs consultants des livres que les
enseignants auront choisis dans leurs établissements respectifs sous le
contrôle de l’Alliance.
De ce projet, nous attendons sortir des jeunes biens formés,
aptes et amoureux de la lecture. Quand nous savons que l’appétit vient en
mangeant, il n’y a pas de doute que pour un jeune qui prend part à notre projet
pendant trois ans n’éprouve pas un envi de lire.
Nous venons donc de donner la quintessence de notre exposé, que nous avons
présenté devant le groupe de travail auquel nous avons fait partie lors des
assises One Person Librairies Cameroon du 08 décembre 2012
à Yaoundé. Nous pensons que notre modeste contribution pourra
édifier certain collaborateurs comme celui des autres nous a
édifiés. Ceci, pour que vive les échanges professionnels et l’information
documentaire, soucis premier des Structures telles l’Institut
Goethe, le centre culturel Francis Bebey et bien d’autres.
Nous nous en voudrions beaucoup si nous terminons ce rapport sans remercier
le Centre Culturel Francis Bebey pour leurs entreprises qui a aboutit à la
tenue de ces échanges. Aussi, que l’Institut Goethe soit remerciée pour son
soutien à l’égard des échanges professionnels depuis 2010, dans le domaine de
la documentation au Cameroun.
Par Jean Nzugem Guéwou, Alliance Franco
Camerounaise Dschang
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