Recruté au SLZ DOUALA en 2009 je me
retrouve à assumer les fonctions de bibliothécaire, un milieu complètement
inconnu pour mon manque d'expérience mieux pour n'avoir jamais eu
affaire aux livres. Il est autant vrai qu'au lycée je fréquentais notre
bibliothèque en tant que curieux mais aussi parce que l'enseignant qui
s'occupait de la bibliothèque du lycée était comme un père. Une fois donc au
SLZ, je suis entouré en majorité des étudiants donc la moyenne d'âge tourne
autour de 20 à 22 ans. Une tranche d'âge difficile à gérer à cause peut être de
mon âge aussi. À partir de cet instant la gestion de la bibliothèque devient
tout un problème. je profite donc de l'occasion pour imposer une certaine
discipline à la bibliothèque.
Au début tout était facile parce que le
SLZ venait d'ouvrir et le nombre d'étudiants était peu et contrôlable, chacun
se servait à volonté. Mais au bout d'un moment les choses ont basculé à cause
d'une vague d'étudiants que nous avons accueilli au centre. A cet instant
précis je décide de confectionner les cartes où je mentionnais le titre,
l’auteur, la maison de publication que je rangeais dans des tiroirs par ordre
alphabétique; mais avec le nombre d'étudiants qui n'arrêtait de croitre, je me
suis senti dans l'obligation d'abandonner ce système parce que les livres se
perdaient, certains étaient confisqués tout une journée par les étudiants.
Enfin j'ai instaurer la consignation. Tout
étudiant ayant envie de travailler à la bibliothèque doit tout d'abord se débarrasser
de son sac et en plus, se munir de sa carte d'identité nationale et enfin
s'enregistrer dans un registre où il devra mentionner son nom et prénom, le
titre de son livre, son niveau et l'heure d'emprunt. A quoi j'ai ajouté la
limitation du temps d'utilisation des livres et tout autre manuel de la
bibliothèque. Ce qui me va bien jusqu'à présent.
Par Emmanuel Styven Ekobe Stelon, SLZ DOUALA
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